dimanche 14 juillet 2019

George et Sarah - Th. des Corps Saints


Site du théâtre des Corps Saints ICI
durée : 1h15

George et Sarah
Thierry Lassalle

  • Metteur en scène : Olivier Macé
  • Interprète(s) : Marie Christine Barrault, Christelle Reboul, Paul Perrier Little


1870, à la veille de la guerre franco-prussienne, George Sand, vieillissante, n’a qu’une idée pour renflouer son compte en banque, demander à la grande Sarah Bernhardt, au sommet de sa gloire, de jouer la pièce qu’elle vient d’écrire.
Pour cela, elle s’invite dans le petit village breton de Port-Blanc où Sarah est en villégiature. Elle est bien persuadée qu’elle sera accueillie à bras ouverts ! Au moins elle a déjà la consolation de voir Lucien, charmant jeune homme, au service de la Divine… Tout ne se passe pas comme prévu. Sarah est aussi glaciale que le temps en Bretagne, pas question qu’elle lise le manuscrit de la pièce, elle est rancunière, Sand avait eu des propos fort désagréables lors des répétitions de “François le Champi”, dans lequel Sarah avait un petit rôle à ses débuts.

La guerre est donc déclarée entre les deux femmes, la subtilité et la finesse de l’une finiront pas briser la glace, mais attention le jeune Lucien attire l’attention et la jalousie ! Sarah jouera-t-elle le rôle ? la guerre hélas est aux portes de Paris...

Que dire de cette comédie ? elle est bien écrite, des dialogues fins et drôles. Marie-Christine Barrault est excellente, Christelle Reboul campe avec brio une Sarah “divine” certes mais incapable de ne pas jouer la tragédie surtout lorsqu’elle fait une scène à son jeune amant !

La mise en scène de Olivier Macé est créative, il a su mettre en lumière le texte de Thierry Lassalle, et bien entendu les trois interprètes sont superbes, quelle malice dans les yeux de Marie-Christine Barrault, Christelle Reboul est mutine et qu’elle est drôle dans sa grande scène de femme jalouse ! Paul Perrier Little, face à ses deux “monstres” tire parfaitement son épingle du jeu, il est fort beau garçon et excellent comédien !

Anne Delaleu
14 juillet 2019

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