lundi 19 janvier 2015

Un obus dans le coeur - Mouawad - théâtre Les Déchargeurs




Un obus dans le cœur
Wajdi Mouawad

Mise en scène Catherine Cohen

Grégori Baquet campe avec vérité, Wahab face à l’attentat qui a failli lui coûter la vie lorsqu’il avait 7 ans dans un Liban en guerre, puis plus tard au Canada, l’homme face à l’agonie de sa mère, il deviendra suffisamment fort et adulte à ce moment-là pour exorciser sa peur de la mort, accepter et vivre enfin. Un homme qui affrontera le pire avec courage et en sortira grandi.

Une histoire qui vous prend  la gorge, qui fait sourire parfois, qui fait  voyager d’un continent à l’autre, des cèdres du Liban aux neiges du Québec, de l’enfant qui joue avec son tricycle, au jeune homme écorché vif, agressif envers le chauffeur de bus ou le Père Noël !


Une mise en scène forte et lumineuse et un grand comédien.

vendredi 16 janvier 2015

Le révizor - Gogol - Avignon 2016 Théâtre des Lucioles


LE RÉVIZOR
Nicolas Gogol
Théâtre des Lucioles
7 > 30 juillet 2016  - 18h44
Relâche les 11, 18 et 25 juillet
Réservations : 04 90 14 05 51
Durée : 1h38

Tarif plein 19€ - Tarif réduit 13€ et 9€

Adaptation et mise en scène Paula Giusti


Le bourgmestre Anton Antonovich a bien du souci, et c’est en robe de chambre qu’il accueille l’inspecteur des écoles, le juge, le surveillant d’hôpital, le médecin, pour leur annoncer qu’un « Revizor » de Pétersbourg arrive bientôt avec des instructions…

Ils sont rongés par la peur, tant leur mauvaise conscience les taraude ! Bien entendu, ils cherchent par tous les moyens à savoir à quel moment doit arriver l’inspecteur. Deux commerçants repèrent dans une auberge, un jeune homme et pour eux, pas de doute, c’est le Révizor !
photo Dominique Vallès 

A l’auberge, le jeune Khlestakov, « manipulé » par son valet Ossip, reçoit donc avec stupéfaction la visite du bourgmestre, de l’argent, et son « ardoise » à l’auberge est même réglée ! Le bourgmestre va plus loin, il l’invite ainsi que son valet, à demeurer chez lui, là il subira les minauderies de l’épouse d’Antonovich et de Maria leur fille, guère farouches et peu sympathiques…

photo Dominique Vallès


Ossip parviendra facilement à duper les notables, les faire parler un peu trop, ils se laisseront « plumer » tant leur bêtise est grande.

photo Dominique Vallès

Une belle mise en scène, créative, vivante, inventive pour chaque changement de scène. Les maquillages sont recherchés avec des nez proéminents, Gogol détestait son nez et en a écrit une nouvelle (Chostakovitch en a tiré un opéra en 1930). Chaque personnage semble sorti d’un film d’animation, avec des tics de langages, de gestes, etc.


C’est le spectacle à voir en ce moment !


Tournée 2015 après le Théâtre de la Tempête :
L’Archipel de Fouesnant le 5 mars - Théâtre des Bergeries - Noisy-le-Sec le 13 mars - Théâtre des Sources - Fontenay-aux-Roses le 21 mars  - Théâtre Romain Rolland de Villejuif du 31 mars au 4 avril  - Théâtre de Saumur le 9 avril  - Le Sémaphore - Cébazat le 12 mai

jeudi 15 janvier 2015

Caligula - Camus - théâtre de l'Epée de Bois


Caligula
Albert Camus

Caligula est un cabotin cruel, il manipule et se joue de tout et de tous. Il les tient à sa merci, la mort et la peur rôdent sur les sénateurs, sur le peuple, et jusqu’à la maîtresse de ce tyran, mais personne ne réagit.

Au cours d’un banquet, Caligula ordonne à l’un d’eux de rire de la mort de son fils. Un autre aura la fâcheuse idée de dire à voix haute qu’il donnerait sa vie pour Caligula, il est « exaucé » derechef !

Un complot contre lui ? Oui, par un des sénateurs qui finira par rallier les autres pour l’abattre. C’est d’ailleurs le seul personnage que Caligula respecte.

Le texte est sobre, dense, superbement écrit. Les personnages sont bien campés, la mise en scène est déjantée, on peut ou pas accepter certaines scènes mais tout est dans le ton de la pièce et du personnage, absurdité et cruauté.

La pièce a été jouée à Hébertot en 1945, le rôle-titre était tenu par Gérard Philipe.


Un travail intéressant à découvrir.

mardi 13 janvier 2015

Les cahiers de Nijinski - théâtre de l'Ouest Parisien


Les cahiers de Nijnski

J’ai lu le journal de ce danseur, il y a quelques années. Ecrit alors qu’il était déjà interné, c’est le journal d’un homme tourmenté, tant par la mystique que par la sexualité. Il fut l’amant de Diaghilev, celui-ci n’accepta jamais le mariage de Nijinski avec Romola, et il le chassa de sa compagnie de ballets !


Sur scène, le comédien Clément Hervieu-Léger et le danseur Jean-Christophe Guerri, tentent de donner vie à un texte décousu, souvent cru et pas spécialement intéressant à mettre en scène, l’intérêt est le travail corporel des deux artistes, l’un étant le miroir de l’autre, et une performance de comédien.

« Le clown de Dieu » comme le surnommait Béjart, né en 1889 et mort en 1950



Il compensait sa petite taille par une technique éblouissante !



lundi 12 janvier 2015

L'étranger - Camus - théâtre 14





L’étranger
Albert Camus (1913-1960)

Adapter un roman n’est jamais chose facile, il y a toujours une « trahison », et si on a lu et aimé, il y a toujours une part de déception.

Le personnage principal Meursault, est un être falot, on ne sait pas vraiment à quoi il rêve.
La mort de sa mère le laisse indifférent, ce qui choque et exaspère les personnes qu’il rencontre. Il n’a pas pleuré à l’enterrement et a repris le cours de sa vie sans problème.

Son patron lui reproche son manque d’ambition, il fait son travail mais il n’a pas envie d’aller plus loin, c’est aussi la même chose vis-à-vis de sa petite amie, elle voudrait qu’il l’épouse, il lui répond « pourquoi pas » sans plus !

Peut-être est-il « l’Etranger » à sa propre vie. Indifférent à tout, même lors de son procès pour meurtre où il est question surtout de son manque d’humanité lors de la mort de sa mère, le meurtre de l’arabe passant au second plan.

L’adaptation de Benoît Verhaert et Frédéric Topart est simple, mise en scène pas évidente, le roman ne se prête pas vraiment à une direction d’acteur.  Il est intéressant cependant de faire connaître Camus, prix Nobel de littérature en 1957.

Une approche pédagogique des artistes avec les lycéens est intéressante, puisque la compagnie leur propose de refaire le procès mais surtout de discuter du roman et d’échanger leurs idées.

vendredi 9 janvier 2015

La Tempête - Shakespeare - Théâtre de Montrouge



adaptation et mise en scène Christophe Lidon

avec Alain Pralon, Dominique Pinon, Sarah Biasini, Denis Berner, Maxime d’Aboville, 
Joël Demarty, Jacques Fontanel, Adrien Melin, Jean-Marie Lardy, Jean-Loup Horwitz


Prospéro se réfugie sur une île avec sa fille Miranda, il a été dépossédé de son titre de Duc de Milan par son propre frère. Il provoquera la tempête et ainsi les ennemis de toujours se retrouveront sur la même île, la vengeance de Prospéro pourra commencer…




Miranda tombe amoureuse de Ferdinand, naufragé lui aussi, elle n’a pas de toute façons d’autres référence masculine, mais le jeune homme est si charmant !

 Caliban est le monstre de l’île, Prospéro lui a appris à lire, mais il l’utilise comme esclave pour ses propres besoins, il en est de même pour Ariel, être léger et charmant, le contraire du vilain gnome !

Sur cette île tout est possible, et après des épreuves le pardon et la réconciliation seront de mise.

Alain Pralon est le magicien de l’île, c’est toujours une bonne surprise de le retrouver au théâtre. Il est accompagné par la jolie Sarah Biasini qui démontre une fois de plus son talent. Dominique Pinon est le vilain Caliban, mais quel grand comédien ! Maxime d’Abboville prête sa légéreté à Ariel.



Les vidéos sont habilement et poétiquement utilisées, images de mer déchaînée, regard de Prospero, etc. Une scène mouvante et ronde nous emportera dans les différents endroits de l’île. Une belle mise en scène, qui recrée parfaitement l’univers de Shakespeare avec une belle distribution.


challenge théâtre 2015

jeudi 8 janvier 2015

Le mariage de Figaro - Beaumarchais - théâtre 14



Mise en scène  Jean-Paul Tribout

Avec : Xavier Simonin, Eric  Herson-Macarel, Marie-Christine Letort, Jean-Paul Tribout,
Agnès Ramy, Alice Safarti, Claire Mirande, Pierre Trapet, Thomas Sagols, Jean-Marie Sirgue, Marc Samuel


En fond de scène un beau ciel bleu avec de gros nuages qui s’amoncellent doucement mais sûrement sur la classe au pouvoir.

 photo Emmanuelle Ales

Suzanne et Figaro s’aiment et  préparent leur mariage, mais le comte Almaviva a des vues bien peu honnêtes sur la jolie chambrière de son épouse, Figaro ne peut pas croire que son maître et ami puisse lui jouer ce mauvais tour, lui  qui par le passé l’avait aidé à conquérir la belle Rosine.
 photo Emmanuelle Ales

La comtesse Almaviva malgré son titre est toujours la douce Rosine, aimante et fidèle à son mari. Elle saura tirer les leçons de cette folle journée…

 photo Emmanuelle Ales

Grâce à la mise en scène de Jean-Paul Tribout, nous naviguons dans les tableaux de Lancret, Fragonard, Boucher, les costumes sont magnifiques, la direction d’acteurs est vivante, ludique, les comédiens s’en donnent à cœur joie.

 photo Emmanuelle Ales

« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », Figaro dans son monologue, étonnamment actuel, révèle sa liberté de penser et d’agir.

 photo Emmanuelle Ales
Le texte est riche et l’on découvre un Beaumarchais en avance sur son temps, quant à la condition féminine abordée par Marceline, le pouvoir et la religion.

Un beau spectacle réjouissant et intelligent !



mardi 6 janvier 2015

Flashdance - théâtre du Gymnase


 « FLASHDANCE » a été un film à succès des années 80, c’est un film culte pour certains, l’histoire d’une jeune fille, travaillant le jour dans une aciérie et le soir, danseuse dans un cabaret, sa grande passion est la danse. Elle prend des cours avec une ancienne ballerine. Il y a aussi une histoire d’amour, son jeune patron est charmant mais il doit aussi faire un plan de licenciement…

Je m’attendais à beaucoup mieux, certes les jeux de lumières, les vidéos qui nous font passer de l’usine à un appartement ou au restaurant, sont très bien amenés, même la salle du Gymnase se transforme en « dance floor » !

Mais au point de vue vocal ou danse, c’est vraiment moyen, je n’ai pas trouvé d’étincelles ou d’engagement, tout était « attendu », des physiques certes avantageux, techniquement quelques numéros de hip hop ou de break dance étaient très bien, la fameuse scène finale de l’audition est par contre bien décevante.

Ce spectacle au découpage en cinémascope allourdit la mise en scène, les lyrics sont trop longs, et certaines scènes pas nécessaires, d’ailleurs on a du mal à les comprendre tant pour les passages parlés que chantés. En plus, les chansons transposés en français c’est un peu dommage.


Une soirée mitigée…


Hommage : Marcel Cuvelier

Le comédien et metteur en scène MARCEL CUVELIER est décédé hier, mardi 6 janvier 2015, à Paris dans sa 91 année.

Né le 14 mai 1924 à Glageon (Nord-Pas-de-Calais), il signe, au printemps 1950 sa première mise en scène, Nous avons les mains rouges de Jean Meckert. Puis, c’est la rencontre avec Eugène Ionesco. Il met alors en scène et crée le rôle du Professeur  de La Leçon  en 1951 tout d'abord au Théâtre de Poche, puis au théâtre de la Huchette en 1957. Ce spectacle (associé  à La Cantatrice Chauve est toujours à l’affiche du théâtre).

Metteur en scène (et souvent producteur), il crée une quarantaine de pièces, le plus souvent des œuvres d’auteurs à l’époque débutants, tels que Jean Meckert, Eugène Ionesco, Jean-Claude Grumberg (Fenêtre sur rue, Alliance française, 1968), Georges Pérec (L’Augmentation, création à la Gaité Montparnasse en 1970, puis reprise au Théâtre de La Huchette en 1983 et 1993), Jean-Charles Tacchella (1972), Catherine Valabrègue (Elle, elle et elle), Robert Reverger et… Marcel Cuvelier (Pour l’amour de l’Humanité, Théâtre Marie-Stuart, 1980).
Il monte également des auteurs plus confirmés tels que Romain Rolland (Le Jeu de l’amour et dela mort, Théâtre de Poche, 1954), René de Obaldia (A la fin était le bang, Théâtre des Célestins, Lyon), Georges Michel (Rhapsodie Béton, Théâtre de La Huchette), Bernard Shaw (L’Homme du Destin, Alliance française, 1960), voire Ionesco (Tueur sans gage, Compagnie d’Aquitaine, 1972, Théâtre en  miettes, Théâtre de la Huchette) ou Arthur Miller (Je ne me souviens plus de rien et Clara, deux pièces inédites en France, Théâtre du Tourtour). Il a monté en 2002, Histoire  de « On » de Jean-Claude Grumberg (Théâtre de La Huchette).
Enfin, il a fait connaître certains chefs-d’œuvre des littératures européennes : Oblomov (de Gontcharov, Studio des Champs-Elysées), La Lettre perdue (de J. L. Caragiale, Théâtre de Poche), L’Alchimiste (de Ben Jonson, Théâtre de Poche)…

Marcel Cuvelier a joué au théâtre, au cinéma et à la télévision plus de deux cents rôles.

Acteur, il a reçu le Molière 200O du meilleur interprète dans un second rôle pour Mon père avait raison de Sacha Guitry.
Il a notamment été Oblomov (dans Oblomov), le médecin puis le roi dans Le Roi se meurt, Philinte dans Le Misanthrope, le Curé dans Cochon noir, Asano dans Le Pont Japonais, le père dans Equus, le comte dans La Grotte
Il a interprété également  Tchékhov, Dostoïevski, Strindberg, Pirandello, Betti, Corneille, Racine, Flaubert, Maupassant, Ben Jonson, Maïakovski, Marcel Aymé, Mérimée, Alexandre Dumas…

Au cinéma, il a joué, en particulier, dans Le Doulos (réal. J.-P. Melville), La Vérité (H. Clouzot), Ascenseur pour l’échafaud (réal. Louis Malle), Stavinsky (réal. A. Resnais), L’Aveu (Costa-Gavras)…

A la télévision, il a tourné dans Vipère au poing (le père), Robert HoudinL’homme qui a sauvé Londres, Badinguet, Napoléon III, Diderot, Maupassant, Aristide Briand...

Auteur, il a écrit plusieurs pièces dont Pour l’amour de l’Humanité (Th. Marie-Stuart), Le Train pour Limoges (Th. du Tourtour), Quatre lundis de Darnetal (Th. de La Huchette).
Il est aussi l’adaptateur de Oblomov (de Gontcharov), Ma Femme (de Tchékhov, Th. de Poche), Le Royaume des femmes (de Tchékhov, Th. de la Huchette), Elle, elle et elle (de Catherine Valabrègue).

Marcel Cuvelier a reçu le Prix du Théâtre (2000) de la Société des Auteurs pour l’ensemble de son travail d’acteur, de metteur en scène et d’auteur.

Il était Commandeur des Arts et Lettres.

Il était le mari de la comédienne Thérèse Quentin et le père de deux filles (Lucile, née d’une première union, et la comédienne Marie Cuvelier).

Ses obsèques auront lieu au cimetière de Montmartre, mercredi prochain, 14 janvier 2015, à 15h.

samedi 3 janvier 2015

La place royale - Corneille - théâtre de l'Aquarium



La place royale (1634)
Pierre Corneille

Mise en scène François Rancillac

Avec Linda Chaïb, Christophe Laparra, Antoine Sastre, Nicolas Senty, Assane Timbo, Hélène Viviès


Une pièce résolument moderne quant aux sentiments amoureux, certes la jeunesse actuelle ne parle plus cette belle langue, mais les reproches, les amours contrariés, la liberté d’aimer sans contrainte, la manipulation, la jalousie, tous les ingrédients pour pimenter l’existence seront toujours d’actualité.


Un hommage aussi au théâtre, puisque sur scène, parlons plutôt d’une mise en espace, les acteurs ne quittent le plateau que pour s’asseoir devant leur table de maquillage, et observer le déroulement de l’action.

Alidor est-il vraiment amoureux d’Angélique ? Il aime surtout sa liberté et n’envisage pas du tout de s’enchainer par le mariage, son égoïsme lui fera « choisir » le prétendant de sa promise, qui de toute façon n’a pas voix au chapitre !

copyright Christophe Raynaud de Lage 

Il y a la délurée Phylis, manipulatrice drôlissime et son nigaud de frère Doraste, mais elle parviendra à ses fins. Comme Alidor manipulant aussi son ami le faible Cléandre, hésitant entre l’une et l’autre. En fait, tout le monde aime tout le monde, c’est-à-dire personne à part soi-même !

copyright Christophe Raynaud de Lage 

Angélique finira par trouver refuge dans la religion, pour se protéger du monde extérieur et déçue par tant d’hypocrisies.


Une comédie amère qui ne manque pas d’humour.

vendredi 2 janvier 2015

Regards croisés théâtre et photographie - Maison de Victor Hugo


Regards croisés
Théâtre et photographie


Jusqu’au 1er mars
Ruy Blas, Les Burgraves, Marie Tudor, Angelo Tyran de Padoue

Nadar, Etienne Carjat, et plus près de nous Agnès Varda et Claude Bricage ont été les magiciens et les historiens à leur façon du théâtre de Hugo de 1870 à nos jours.



Dans chaque salle, photos et distributions anciennes, avec la magistrale Sarah Bernhardt qui savait si bien se mettre en scène et avant l’heure connaissait déjà le marketing !


Photos de Mounet-Sully, Sarah, Coquelin aîné, Julia Bartet, Gérard Philippe, Daniel Sorano, Philippe Noiret, Maria Casarès et l’émouvante et si jolie Christiane Minazzoli.






















Accessoires : couronne de Sarah reine de Ruy Blas, l’épée de Frédéric Lemaître dans Ruy Blas
















insolite aussi les chaînes qui emprisonnaient Mme Segond-Weber en 1902 pour le rôle de Guanhumara des Burgraves (pièce assez imbuvable d'ailleurs !).






les Burgraves mis en scène de Vitez en 1977, théâtre de Gennevilliers




Marie Tudor : Maria Casarès, Roger Mollien, Philippe Noiret





Une belle photo sur Lucrèce Borgia, dernière mouture de la Comédie Française.




et pour finir une phrase que j'aime !

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Carte blanche à Christian Lacroix - musée Cognacq-Jay Paris



Carte blanche à Christian Lacroix

Pour sa réouverture, le musée Cognacq-Jay a donné carte blanche au couturier Christian Lacroix.

Jusqu’au 19 avril, vous pourrez admirer, le fil rouge et la thématique du théâtre et de l’opéra cher à Lacroix.

Il y a de superbes costumes qu’il avait réalisés pour « Adrienne Lecouvreur » en 2012. D’autres pièces de costumes, une colombine, un arlequin sont exposés, des figurines, des tableaux sur le thème de la musique ou du théâtre.


Un parcours intéressant et féérique, on reconnait tout l’amour de l’art que porte le couturier, tant pour les œuvres du siècle des Lumières que pour le contemporain.

- Sens et connaissance au XVIIIe siècle (salle 2)
- Spectacles, bals et sociabilités (salles 3 et 4)
- Paris, capitale des Lumières (salle 5)
- Économie artistique de l’Europe (salles 6 et 7)
- Les exotismes du XVIIIe siècle (salle 8)
- Le modèle antique (salle 9)
- Enfance et éducation (salles 10 et 11)
- Le portrait et l’émergence de l’individu (salles 12, 13 et 15)
- Le siècle de Boucher (salle 14)
- Fables, contes et romans (salle 17)




chalet en bougies !







un petit mélange Barbie et figurines pour enfants !




un modèle Vivienne Westwood qui ne dépare pas la collection