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mardi 30 janvier 2024

Ma version de l'histoire - S. Azzopardi - Théâtre Michel

 

Ma version de l’histoire

Sébastien Azzopardi

 

Avec Miren Pradier, Sébastien Azzopardi, Deborah Leclercq, Alexandre Nicot

Assistante : Camille Jolivet

Scénographie : Juliette Azzopardi, assistée de Arnaud de Segonzac


Encore une histoire de couple me direz-vous ! hum… hum... Oui mais !

Sam et sa femme Val sont chez le psy pour une thérapie de couple… Sam boude, Val fait la tête. Elle raconte son histoire, ce qui la trouble en ce moment c’est le souvenir de la rencontre avec Jo, la chérie de leur fils Oscar (qu’elle couve beaucoup trop), ah mais non, Sam s’insurge, ça ne s’est pas passé comme ça ! Sam raconte la même histoire mais différemment bien sûr !

Voilà donc l’histoire de nos deux tourtereaux, on jongle de leur petite histoire d’amour (20 ans quand-même !) à travers la grande Histoire, souvenirs d’élection, victoire de foot, éclipse totale de 99.



La série de souvenirs défile, des scènes hilarantes, l’accouchement avec un docteur plus attiré par ce qui se passe à New York que par la venue de bébé Oscar ! Et puis, il y a les concessions à faire pour sauver son couple, l’inévitable adultère, qui a tort qui a raison ?

Autour de Sébastien Azzopardi, d’excellents comédiens, Miren Pradier sait jouer de l’émotion à l’humour et la sensualité, Deborah Leclercq joue différents rôles avec beaucoup d’habileté et de finesse, Alexandre Nicot lui aussi très à l’aise dans ses personnages. Bien entendu le délirant Sébastien Azzopardi qui signe une comédie tendre et drôlissime sur le couple. Une scénographie rythmée, qui tient une cadence d’enfer.

Une bonne comédie à voir absolument !


 Anne Delaleu
30 janvier 2024
Théâtre Michel


samedi 20 janvier 2024

Le Paradoxe du désir - Ana-Maria Bamberger - Guichet Montparnasse


 

Le Paradoxe du désir
Ana-Maria Bamberger
 
Mise en scène Codrina Pricopoaia

Avec Geoffroy Vernin, Codrina Pricopoaia, Alexia Séféroglou, Samy Rahal
 
Anton romancier, offre sa toute première pièce à Iris, une comédienne qui ne le laisse pas indifférent, oui mais celle-ci exige d’avoir comme partenaire et metteur en scène Robert, qui lui plait beaucoup, cependant celui-ci soupire après Alice et lui propose une assistance à la mise en scène.

Iris, volcanique comme toujours, et avec son fidèle Rosé de Provence dans les mains, tente vainement de faire comprendre à Robert, ses sentiments, mais est-elle sincère ? Le jeune homme a du talent certes et du charme, mais…

Alice rencontre enfin son idole, Anton, elle adore Tchekhov et a réalisé une étude comparée sur son œuvre, enfin la voilà excitée comme une puce,  Anton, courtois mais distant refroidit quelque peu la rencontre !

Nos quatre amis/amoureux vont-ils se sortir de ce marivaudage roumain ?

Ana-Maria Bamberger signe une nouvelle comédie, amusante, moins cynique qu’il n’y parait, sur l’amour, le sentiment, la vaine admiration.

Codrina Pricopoaia est Iris avec ce qu’il faut de folie douce et de cabotinage, Geoffroy Vernin, apporte sa douceur à Anton, Alexia Séféroglou est une pétulante Alice et Samy Rahal donne un coup de jeunesse à Robert. Ils sont tous excellents et la mise en scène de Codrina coule de source !

Un bon moment à passer du côté du guichet Montparnasse !


Anne Delaleu
20 janvier 2024
Guichet Montparnasse

lundi 18 juillet 2022

Beyrouth hôtel - théâtre l'Adresse Avignon

 


Beyrouth hôtel
Rémi de Vos

Mise en scène : Olivier Douau
Avec Nathalie Comtat, Olivier Douau


Mais qu'allait-il faire dans cette galère ? Lui, auteur de théâtre cherchant metteur en scène désespérément ! Il débarque seul, de l'aéroport de Beyrouth, le voici, bob fixé sur la tête, tirant sa valise, le juke-box de l'hôtel balance sa musique à fond, une danse orientale qu'apprécie la réceptionniste de l'hôtel, sexy, nature, elle accueille à sa manière l'intellectuel de Paris. Ah Paris ! elle rêve d'y aller, en attendant le ronchon rouspète à tout propos, mais après tout il est français, et les français sont râleurs c'est le sport national !

Il téléphone à un ami, et à une autre personne qui ne décroche jamais, enfin il se braque devant la charmante libanaise, qui se moque un peu de lui. Son beau pays connaît la guerre, mais elle en parle avec beaucoup de poésie. Et elle rit de tout, il faut vivre après tout, que sera demain ?

Il raconte sa "folle nuit" à son ami au téléphone, en fait, l'hôtel abrite un club où de charmantes hôtesses sont à disposition... et bien sûr il entend tout !

Elle continue son opération charme, mais sent bien que quelque chose ne va pas, enfin il finira par s'apprivoiser. 

La chute de l'histoire ? et bien allez la découvrir.

Voilà une sympathique comédie, alliant humour, charme, danse orientale et musique occidentale. Olivier Douau signe une mise en scène dynamique, il endosse son rôle de français bougon avec beaucoup d'aplomb et Nathalie Comtat a du charme et de la drôlerie.

Anne Delaleu
18 juillet 2022
théâtre l'Adresse



dimanche 24 avril 2022

Le portrait de Madame T. - Ana-Maria Bamberger - Guichet Montparnasse

 
Site du théâtre ICI

Les vendredis et samedis - 19H
Les dimanches - 15H
Durée : 1h
Relâches exceptionnelles les 29/30 avril et 1er mai


Le portrait de Madame T.
Ana-Maria Bamberger
 
Mise en scène Catherine Mahieu
 
Avec Catherine Mahieu et Joël Grimaud
 
Une comédienne répète son texte, pas très motivée, elle redit la même phrase sur différents tons, un peu désabusée, et voilà que débarque dans sa vie, Marius, il veut faire son portrait, en fait c’est une commande, mais il ne peut pas révéler le nom de la personne.
 
Madame T le reçoit fraîchement, puis en découvrant un dessin, elle accepte. Ma foi pourquoi pas, elle se sent si seule…
 
Marius est peintre, portraitiste, c’est un homme blessé par la vie, mais il a sa philosophie, par contre il a du mal à supporter cette femme, qui ne sait pas ce qu’elle veut, qui bouge et surtout qui boit beaucoup !
 
Peu à peu, ils s’apprivoiseront, elle parle beaucoup, curieuse de connaitre sa vie, marié ? célibataire ? enfants ? en fait c’est elle qui se confiera, douloureusement et Marius finira par comprendre et aussi révéler certains secrets. Leurs destins vont-ils se croiser ?
 
Une touchante histoire comme sait les écrire Ana-Maria Bamberger, avec une pointe d’humour, que sait mettre en valeur Catherine Mahieu émouvante, crispante, drôle, il faut bien compenser avec Joël Grimaud, tendre, patient !
 
L’affiche est bien belle aussi, qui ressemble un peu aux affiches René Gruau.
 
Une comédie sentimentale à découvrir !

Anne Delaleu
24 avril 2022
Guichet Montparnasse

mercredi 16 juin 2021

Sur un air de tango - Isabelle De Toledo - Studio Hébertot

 




Site de la Compagnie 13

Studio Hébertot Phenix festival



Sur un air de tango
Isabelle De Toledo



Mise en scène par Pascal Faber et Bénédicte Bailby

Avec Michel Papineschi, Chloé Froget et Damien Boisseau



“Faut qu’ça danse !” c’est ce que pourrait dire Max à son fils Pierre. Ce dernier tient le restaurant que ses parents avaient acheté. Il travaille dur, il veut le meilleur pour Alice sa femme et leurs enfants. Donc pas de distraction mais le travail, le travail ...



Max et Lili formaient un couple de danseurs, Max a toujours la bougeotte, il ne souhaite qu’une chose retourner sur les pistes de danse et surtout pas dans la maison de retraite dont lui a parlé Pierre. Lily est partie vers les étoiles, elle leur manque.

Pierre est exaspéré par son père, il le trouve trop léger peut-être, pas assez dans son rôle de veuf, encore moins dans celui de grand-père ! Et puis avec Alice ça ne va pas si bien.

Max dans la maison de retraite c’est tout un programme et pas des plus calmes, pas le genre Scrabble !



Pascal Faber et Bénédicte Bailly signent une mise en scène tendre et dynamique, il est vrai qu’avoir comme “danseur” Michel Papineschi c’est une aubaine, il est émouvant, drôle, Chloé Froget ajoute la touche féminine et gracieuse, perdue entre deux amours, Damien Boisseau est le fils tourmenté, mais avec Max il y a une complicité père/fils sympathique et vraie.



Une comédie sentimentale (merci Isabelle De Toledo), comme je les aime, avec trois comédiens fabuleux, on sourit et on rit beaucoup !



N’hésitez pas à danser le tango avec Max !


Anne Delaleu

Studio Hébertot

16 juin 2021


mardi 4 février 2020

Les passagers de l'aube - Théâtre 13 jardin


Les passagers de l’aube
Texte et mise en scène Violaine Arsac


Avec Grégory Corre, Florence Coste, Mathilde Moulinat et Nicolas Taffin

Chorégraphies Olivier Bénard, Lumières Stéphane Baquet, Décors Caroline Mexme, Costumes Clémentine Savarit, Clin d'oeil musical Stéphane Corbin


Noé est interne en dernière année de neurochirurgie, il vit avec Alix photographe, leurs amis Roman, neurochirurgien comme lui avec une âme de carabin qui se détend un peu trop en courant le guilledou et l’ex de celui-ci, la trop gentille Jeanne.

Tous les quatre aiment passionnément leur métier, Alix vit intensément son amour avec Noé, celui-ci va se trouver devant un dilemme, il prépare sa thèse et se prend à s'intéresser à l’EMI (expérience de mort imminente), ce qui fera éclater son amitié avec Roman, décidément scientifique pur et dur, rien n’existe que la science !

Science, spiritualité, peut-on associer les deux ? médecine occidentale, médecine orientale, peut-on travailler ensemble ?

Noé verra ses convictions bouleversées, il s’opposera de toutes les façons à son entourage, mettant son couple en danger. aura-t-il la réponse à ses questions ?

Le thème est intéressant, puisqu’en effet, depuis quelques années, sans remettre en cause les scientifiques, on s’interroge, on suit d’autres pistes, le cerveau ce grand inconnu !

La mise en scène est dynamique, beaucoup de rythme, de poésie, d’humour, les comédiens sont excellents.

Une comédie sentimentale et scientifique, on en sort songeur et des questions plein le cerveau…

Anne Delaleu
4 février 2020
théâtre 13 jardin

jeudi 26 septembre 2019

Le plus beau dans tout ça - L Ruquier - Théâtre des Variétés


Site du théâtre ICI
jusqu'au 5 janvier 2020
durée 1h25
du mardi au samedi 20h30
samedi et dimanche 17h


Le plus beau dans tout ça
Laurent Ruquier

Mise en scène Steve Suissa

Régis Laspales, Pauline Lefevre, Françoise Lepine, Agustín Galiana

“On ne voit bien qu’avec le coeur”, bien belle maxime, mais pas si évident que ça !

Le séduisant Matt, revient des Etats-Unis où il a pu réaliser son rêve dix ans plus tôt, devenir mannequin. Il espère retrouver Claudine, qui n’avait pas voulu le suivre à l’époque, celle-ci a refait sa vie avec Octave, accordeur de piano, sympathique, attentionné, mais pas vraiment un physique à tomber… Matt très surpris du choix de son ex-compagne, va tout mettre en oeuvre pour parvenir à ses fins et reconquérir Claudine.

“Beau et con à la fois” mais non, ce serait trop simple et Matt moins cultivé que Octave, n’est pas un imbécile, différence de physique, certes, l’un est sportif, l’autre cérébral, mais ils acceptent tous les deux le choix de leur aimée ! Joëlle la meilleure amie de Claudine, va-t-elle l’aider à faire un choix ?

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, Octave est-il vraiment le gentil nounours cultivé, quant à Matt il est de l’époque des amitiés sur réseaux sociaux, que va découvrir Claudine ?

C’est une très bonne comédie, on rit beaucoup, la scène de “Tournez manège” est d’une drôlerie, les réponses aux questions les plus débiles, avec Laspalès chantant une chanson pas très intello, il faut le reconnaître, quant au bel Agustin, il enchantera la jolie blonde et les spectatrices ! Pauline Lefevre et Françoise Lepine tirent leur épingle du jeu avec maestria !

Un très bon divertissement bien accueilli par le public, une bonne mise en scène de Steve Suissa dans les superbes décors de Emmanuelle Favre.

Anne Delaleu
26 septembre 2019
théâtre des Variétés

vendredi 8 février 2019

La dégustation - I. Calbérac - théâtre de la Renaissance



Site du théâtre ICI
mardi au dimanche 21h
samedi et dimanche 16h30
durée 1h40

La dégustation

Ivan Calbérac


Mise en scène : Ivan Calbérac

Avec Isabelle Carré et Bernard Campan, Mounir Amamra, Éric Viellard et Olivier Claverie

Jacques est propriétaire d’une cave à vins, on ne peut pas dire que ce goûteux liquide le rende de bonne humeur, il est plutôt du genre ronchon. Pas vraiment aimable avec la cliente qui entre dans sa boutique, elle n’a pas trop d’idée sur le genre de vin qu’il faut pour un dîner, en dehors du vin de messe qu’elle a goûté la dernière fois à la paroisse !

Une alarme retentit, Jacques ne s’inquiète pas vraiment, mais voilà que surgit un jeune homme, cagoulé, qui a eu la très mauvaise idée de « choisir » une montre de marque dans la bijouterie, la police est à ses trousses. Jacques l’aide à s’enfuir espérant ne jamais le revoir. Mais voilà notre jeune homme, Steve, revient plus tard voir Jacques pour lui demander un stage de réinsertion ! Alors là c’est le coup de grâce pour Jacques, mais Hortense qui devient une habituée des lieux, trouve ça très bien. D’ailleurs elle s’inscrit à un atelier dégustation, est-elle vraiment attirée par le vin…

Steve, reubeu sympa, colérique, maltraitant la langue française, va mettre les pieds dans le plat, il va surtout « protéger » Hortense des assiduités du libraire, ami de Jacques. Cupidon va s’en mêler aussi, après tout on parle bien de « la part des anges ».

La scène de l’atelier dégustation est une vraie partie de rire, vu la situation, le vocabulaire de l’œnologie devient très ambigu !

Voilà une comédie sympathique, sentimentale, drôle, Ivan Calbérac sait créer des personnages forts. La distribution est excellente, Isabelle Carré est émouvante, Bernard Campan sensible, Mounir Amamra est drôle, on rit de ses réflexions sur la vie, ses systèmes D, Eric Viellard et Olivier Claverie ne sont pas en reste.


Une comédie à voir en couple à la Saint Valentin, et même toute l’année !

Anne Delaleu
8 février 2019 
théâtre de la Renaissance