Affichage des articles dont le libellé est Entretien avec. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Entretien avec. Afficher tous les articles

mardi 28 janvier 2020

Les causeries d'Emma la Clown - salle Gaveau



Site du théâtre ICI
12h30 durée 60 mn

Hubert Reeves


Emma la clown, elle est déjà dans la lune et la tête dans les étoiles, il était donc normal qu’elle invite à sa causerie l’astrophysicien franco-québécois le grand Hubert Reeves !

L’écologie et la nature étant mises à mal depuis quelques années, et beaucoup de sottises étant dites, c’était bien rafraichissant d’écouter une personnalité comme Hubert Reeves, simple, drôle et connaissant bien son sujet !

Emma a planqué quand même sa bouteille d’eau en plastique… c’est bien joli, mais les mauvaises habitudes sont toujours là !

Hubert Reeves s’est découvert une passion pour la science en dévorant les livres d’école de ses frères, il a même fabriqué un télescope, son seul regret ne pas aller dans la lune, il a fait une demande, mais la liste d’attente est bien longue, et l’âge est là aussi.

Emma le questionne, est-ce que tout est vraiment fichu ? Le sage astrophysicien nous rassure, ne pas écouter les défaitistes, on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer plus tard, bien entendu, éviter le pessimisme et le jemenfoutisme, il y a des choses positives dont on ne parle guère, les banques maintenant sont plus soucieuses de l’écologie et ont une éthique, pas toutes bien sûr… et nos amies les baleines ne sont plus en danger, elles ont quitté la liste des animaux en voie de disparition !

Emma respire mieux elle aussi ! Hubert Reeves retient une phrase de Jean Monnet, “l’important c’est d’être déterminé”.

Le plus important c’est quand même de stopper les centrales nucléaires, ne pas abuser non plus de la géothermie.

Enfin pour conclure, écouter quelqu’un d’intelligent parler de la nature si belle, de l’écologie et de la science, avec Emma qui découvre comme nous que nous sommes faits de particules, de poussière d’étoiles (ça plaît bien !).

Astrophysique et poésie vont de pair ma foi ! et pour finir fermer les yeux et dites à voix haute “J’existe” et il en sortira quelque chose de positif.

Belle conclusion pour un grand homme.

Anne Delaleu
28 janvier 2020
Salle Gaveau

mercredi 14 novembre 2018

Love théâtre day ! 14 novembre Théâtre Hébertot


Une bien belle journée que ce 14 novembre, journée mondiale #Lovetheatreday ! Rencontre avec trois de nos hommes en colère et visite du théâtre.


Jacques Hébertot (1886-1970) nous accueille, il a repris le théâtre des Arts et en 1940 a réouvert ce lieu en lui donnant son nom, alors que l'époque n'était pas des plus favorables.

On lui doit de nombreuses créations, Camus, Montherlant, Mauriac, Bernanos.

Le théâtre a connu divers propriétaires, tous attachés à la renommée du théâtre, de la création, de nouveaux auteurs. Francis Lombrail dès 2013 poursuit l'aventure.


Bonjour Monsieur Bouquet nous montons nous entretenir avec trois merveilleux comédiens.

Globe de Cristal 2018



Antoine Courtray, Francis Lombrail et Bruno Putzulu 

Nous parlons de la pièce, "Douze hommes en colère", grand succès mérité et qui attire toutes les générations.

Francis Lombrail parle de son personnage, étriqué, raciste, le rôle est intéressant tant il y a de facettes à exploiter, Bruno Putzulu est celui par qui le doute s'installe et qui fera réfléchir les autres, dont Antoine Courtray juré, né dans un quartier difficile comme l'accusé.

Aucun des comédiens présents n'a été juré en France,  par contre le dramaturge Reginald Rose a écrit cette pièce, en sortant du tribunal où il était  juré ! Le système judiciaire américain est différent du français, et il n'aurait pas été judicieux d'adapter l'histoire "en France".

L'époque aux USA était à la "chasse aux sorcières", le procès Rosenberg qui a ému le monde entier était encore présent dans les mémoires.

La mise en scène est très sobre le décor également, ce qui permet d'écouter le texte avec attention. Comme le fait remarquer Francis Lombrail, il y a de l'émotion, et aussi de l'humour dans cette pièce, et il est heureux de voir un public jeune s'enthousiasmer chaque soir. 

Nous les quittons à regret, mais c'est pour la visite du théâtre, sous la houlette d'Antoine Courtray !



Décor de "Douze hommes en colère", j'ai pris la photo assise dans la loge présidentielle (et oui !).

1838 ouverture de la salle
un joli canapé pour se reposer de la montée !

du Paradis, une vue plongeante !

Les cintres
changement de décor !




Les loges,
Merci Antoine !

Entrée des artistes (tiens c'est un bon film aussi !) et fin de la visite passionnante et sportive.

Anne Delaleu
14 novembre 2018

Merci au théâtre Hébertot, et à son équipe technique
à son Directeur Francis Lombrail, 
aux comédiens Bruno Putzulu et Antoine Courtray
ainsi qu'à Leslie Hazan, relations publiques et communication
et à Perrine Carpentier des Théâtres Parisiens Associés www.tpa.paris

mercredi 9 novembre 2016

Entretien avec "Petits crimes conjugaux"



Anne Delaleu
9 novembre 2016
Entretien avec
Fanny Cottençon, Sam Karmann et Jean-Luc Moreau

Dans le très cosy décor de « Petits meurtres conjugaux », nous avons eu la chance de bavarder avec Jean-Luc Moreau, Fanny Cottençon et Sam Karmann sur la pièce de Eric Emmanuel Schmitt, qu’ils jouent en ce moment au théâtre Rive-Gauche. Une ambiance bonne enfant avec les « grands méchants blogueurs » que nous étions !

Une pièce difficile, un texte dense mais qui les a motivés pour accepter les rôles de Lisa et Gilles, le metteur en scène Jean-Luc Moreau, s’est beaucoup interrogé, a relu avec minutie le texte, téléphonant à l’auteur sur le sens de telle ou telle phrase. Lors de la lecture, Sam Karmann aurait bien vu une coupure dans son monologue et il s’est vite rendu compte que le résultat aurait été bancal.



Le texte est intéressant puisqu’il interroge sur le sens de la relation à l’autre, sur l’amour, surtout sur l’amour qui dure, et comment avoir confiance aveuglément dans l’autre ? les trois compères étaient bien d’accord là-dessus ! Bien sûr ils ont beaucoup travaillé sur l’émotion et les sensations à faire passer.

Le travail à la table a été long, Jean-Luc Moreau préfère passer très vite au concret sur le plateau. Les répétions sur scène se sont faites par étapes. Un metteur en scène peut-il remettre son travail en question après avoir lu certaines critiques ? vaste programme, difficile de tout remettre à plat. Quelques petites choses oui, mais tout remettre en question… 

Et puis ma question qui tue « et si en fait Gilles et Lisa jouaient la comédie après avoir passé la porte » ? si tout cela n’était qu’une vaste improvisation du couple, oui je complique un peu, vue la moue dubitative des comédiens…

Et la mémoire dans tout ça ? certes il faut apprendre par cœur un texte aussi intense, aussi « classique » par certains côtés, des « trous de mémoire », ils ont assez de métier pour rattraper un moment de flou. Sam Karmann nous a révélé (et joué !) une anecdote, la gifle qu’il a reçu de sa metteure en scène, lorsqu’il était jeune comédien lui remettant ainsi un texte de Ionesco (La leçon) dans les neurones, alors que c’était le noir total deux minutes avant !  

Oui ils peuvent tout dire, doutes, argumentation, réflexions, Jean-Luc Moreau n’est pas un tyran et c’est un amoureux des textes et du théâtre comme eux.

Les meilleures choses ont une fin, on se quitte, le rideau va bientôt se lever pour Lisa et Gilles.

Merci à Fanny Cottençon, Sam Karmann et Jean-Luc Moreau
Merci à l’équipe du théâtre Rive Gauche,

Merci aux blogueurs présents Claire, Victoire, Yves, Elise, Cathy, Anne et Laetitia qui a permis cette rencontre.