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vendredi 24 janvier 2025

Le barbier de Séville - Beaumarchais - Lucernaire


Le barbier de Séville (ou la précaution inutile) (1775)

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732 -1799)

 

Mise en scène Justine Vultaggio

Avec Justine Vultaggio : Rosine (en alternance Laura Marin), Michaël Giorno-Cohen : Bartholo (en alternance avec Mikaël Fasulo), Victor O’Byrne : Almaviva, Oscar Voisin : Figaro, Alexis Rocamora : Basile.

 

Dans la belle ville de Séville au 18ème siècle, la jolie Rosine, jeune orpheline est cachée au monde par son tuteur Bartholo, c’est un grand jaloux, amoureux d’elle ou de sa dot ? Basile est un grand amoureux aussi mais de l’argent !

Enfin, le séduisant Comte Almaviva est lui aussi amoureux de Rosine, il veut être aimé pour lui-même et se fait passer pour un étudiant pauvre, aidé en cela par le facétieux Figaro.

L’amour ne peut entrer par la porte et bien il passera par la fenêtre ! Beaumarchais savait défendre la femme cloitrée, la jeune fille obligée de se marier par convenance. C’est une pièce amusante, légère, mais qui dit beaucoup de choses. Certes il faut penser qu’à l’heure actuelle, beaucoup de jeunes « Rosine » sont prisonnières.

Justine Vultaggio signe une mise en scène drôlissime, colorée, les comédiens sont tous excellents, à souligner la beauté des décors, des costumes et les jeux de lumière.

Vous ne pourrez avoir qu’une envie revenir au théâtre pour rire sans modération avec cette charmante comédie.


Anne Delaleu
Lucernaire
24 janvier 2025

samedi 23 septembre 2023

Eldorado 1528 - A. Moncorgé - Petit Montparnasse

 



 
ELDORADO 1528
 
Histoire écrite et interprétée par Alexis Moncorgé
Mise en scène Caroline Darnay
 
 
Jeune garçon, Alvar Nuñez Cabeza de Vaca, est ébloui par l’arrivée de Christophe Colomb. Il s’engage donc et part pour débarquer en Floride et rechercher l’Eldorado… il pense à sa mère et pour elle, tient un cahier, elle l’a élevé seule et il compte bien trouver assez d’or pour qu’elle puisse vivre dignement.
 
Mais tout ne se passe pas comme prévu, après son naufrage, il reparaitra avec une escorte d’indiens, mais ce ne sera plus le même homme. Entre temps que s’est-il passé ?
 

Alexis Moncorgé a été fasciné par l’histoire véridique de ce conquistador, il en a tiré un seul en scène dans lequel il excelle, il interprète les différents personnages avec intensité.

Les scènes se succèdent à un rythme dynamique, après « Amok », Caroline Darnay réussit avec Alexis Moncorgé à captiver de nouveau l’auditoire !


Anne Delaleu
Petit Montparnasse
23 septembre 2013

dimanche 11 septembre 2022

La Foire de Madrid - Lope de Vega - théâtre de l'Epée de bois


Site du théâtre de l'Epée de Bois ICI

Jusqu'au 25 septembre 2022
Du jeudi au samedi à 21h
Le samedi et dimanche à 16h30

La Foire de Madrid

Lope de Vega

Adaptation et mise en scène Ronan Rivière

Avec   Laura Chetrit, Michaël Giorno-Cohen, Ronan Rivière, Luc Rodier, Jérôme Rodriguez, Amélie Vignaux, Hassan Tess

Musique (jouée au piano sur scène) de Manuel de Falla - Piano  Olivier Mazal
Décors : Antoine Milian - Costumes : Corinne Rossi  - Lumière : Marc Augustin-Viguier

co Gely

 

« La belle Violanta a des yeux de velours
La Foire de Madrid vous invite à l’amour ! »

La foire bat son plein à Madrid, trois jeunes gens déambulent, ils cherchent une bonne fortune, de jolies femmes à séduire. Les femmes aussi se promènent, l’une cherche son jeune mari, l’autre essaie de le fuir. Quant au voleur de bourse il fait une belle affaire !

Eufrasia veuve, s’est remariée à Claudio, celui-ci avec ses amis Leandro et Adriàn sont désœuvrés, et les voilà qu’ils repèrent une charmante dame voilée, sans se douter que c’est Eufrasia qui va jouer un bon tour à son nigaud de mari.

Leandro rencontre Violante, il est beau parleur, elle a de la repartie aussi, ils sont amoureux ! hélas la belle est mariée, Patricio est violent, jaloux, cherche noise à tous !


co Gely

Et pour couronner le tout, ce grand naïf de Leandro sympathise avec lui, sans se douter de son identité !



co Gely

co Gely

Violante demande conseil à son amie Eufrasia, et donne rendez-vous à son galant chez elle ! Hélas le mari se fait annoncer, et ramène sa femme chez eux. Mais il va vite déchanter et la fin est surprenante !


co Gely

Ronan Rivière signe là encore, une belle adaptation, et une agréable mise en scène, un décor coloré, de superbes costumes, des comédiens excellents et drôles, tout ceci enveloppé par la musique de Manuel de Falla jouée au piano par Olivier Mazal.


co Gely

Un spectacle joyeux, à voir absolument !

 Anne Delaleu
11 septembre 2022
Théâtre Epée de Bois

mardi 22 janvier 2019

La dama boba - Lope de Vega - théâtre 13/jardin

jusqu'au 17 février 2019
mardi au samedi 20h - dimanche 16 h
durée 1h45
site du théâtre ICI

La Dama Boba (ou celle que l’on trouvait idiote)

Félix Lope de Vega


Mise en scène Justine Heynemann

Sol Espeche (Nise), Stephan Godin (Otavio), Corentin Hot (Turin), Rémy Laquittant (Liséo), Pascal Neyron (Duardo), Lisa Perrio (Clara), Roxanne Roux (Finéa), Antoine Sarrazin (Laurencio)


Une grande pièce, deux lits se font face, la chambre est délimitée par un tracé. Justine Heynemann a choisi d’adapter à notre époque, toujours en Espagne, cette histoire écrite en 1613.

L’histoire de deux jeunes sœurs, Nise élégante et cultivée, toujours un livre à la main, Finéa innocente et niaise, mignonne, mais ne comprenant rien de rien, en cela elle ressemble à Agnès de l’Ecole des femmes.

Otavio, le père ne souhaite qu’une chose marier tout d’abord Finéa, cela sera facile grâce à l’héritage de son oncle, il faut bien réparer la « nature », Nise n’aura pas de soucis pour trouver un mari (d’ailleurs elle a en secret un promis…). Mais quand l’esprit vient aux filles amoureuses, tout se complique… et la sotte ne l’est pas tant que ça. Hélas pour ces blanches colombes, les « promis » sont de vilains messieurs, mais on doit s’attendre à tout avec ces demoiselles !

Sol Espeche est une « Armande » qui se jette avec fougue sur Rémy Laquittant, Liséo attiré par le bel esprit, il est très drôle ! Roxanne Roux est une tendre et espiègle Finéa, innocente qui tombe dans les bras de Laurencio, intéressé par l’argent (dynamique Antoine Sarrazin). Lisa Perrio et Corentin Hot sont des valets astucieux et Pascal Neyron est Duardo, poète gratouillant sa guitare, son côté pleurnichard fait bien rire, Stephan Godin est Otavio, le père qui n’en finit pas d’avoir du souci avec ses filles.


Enfin voilà une comédie bien réjouissante, dynamique, interprétée avec fougue et humour par les comédiens. Les intermèdes musicaux (je n’ai pas tout reconnu…) sont entraînants et le public était enthousiaste !

Anne Delaleu
22 janvier 2019

jeudi 26 avril 2018

Rien à dire - Léandre le clown catalan - 13ème art théâtre




du 24 avril au 29 avril et du 15 au 20 mai.
mardi au samedi 20h - samedi 16h et dimanche 15h
durée 1h10
site du théâtre ICI


Rien à dire

Léandre le clown


Mise en scène : Léandre Ribera – Scénographie : Xesca Salvà
Musiciens : Maria Perera, Francesc Puges, Pep Moliner, Jordi Gaspar, Frederic Miralda, Sergi Sirvent, David Dominguez


Un appartement un peu fouillis, des chaussettes jaunes jonchent le sol, une grande armoire, une commode, une drôle de chaise et une drôle de table, enfin Léandre, tout de jaune vêtu arrive chez lui, il a des soucis avec les lumières qui fonctionnent quand elles veulent. Il en arrive même à demander l’aide du public ! Sa maison est réactive elle aussi, et que dire de l’armoire bien remplie…

Il fera souvent appel à nous d’ailleurs, mais c’est bon enfant et drôle.


Souvenirs d’enfance avec les bulles de savon, que nous faisons éclater, lancement de chaussettes jaunes (propres !) dans le public, nous réagissons en bombardant Léandre, celui-ci a bien du mal avec son mobilier, il prendra même son thé de travers comme sa table et sa chaise. Il prend son petit déjeuner, mais décidément ça ne va pas non plus. Il s’initie au golf, se fait livrer un colis, enfin il trouve des « victimes » bien consentantes et amusées pour l’aider.

Rien à dire, en effet, tout est dans le geste, la poésie, l’improvisation, la magie, l’adresse des mouvements, je me demande encore comment la balle de golf s’est retrouvée dans le gobelet !


Léandre un clown tout en douceur et humour à voir pour rêver.
Anne Delaleu
26 avril 2018

dimanche 18 février 2018

Ruy Blas - Hugo - théâtre du Ranelagh


mercredi au samedi 20h45 - dimanche 17h
durée 2h30
site du théâtre ICI
photos (c)Charlotte Spillemaecker.
Ruy Blas
Victor Hugo
Mise en scène : Vincent Caire
Avec : Aurélie Babled, Franck Cadoux, Vincent Caire ou Alexandre Tourneur, Gaël Colin, Damien Coden, Cédric Miele, Karine Tabet
Costumes: Corinne Rossi - Décor: Nicolas Cassonet et Caroline Rossignol

Grand d’Espagne, Don Salluste de Bazan a eu une aventure avec une suivante, une “fille de rien” et la reine Marie l’oblige à réparer l’affront ! Scandale, c’est la disgrâce totale, et Salluste veut se venger. Son laquais Ruy Blas, est amoureux de la souveraine, il confie son secret a son ami, Don César de Bazan, grand seigneur, bohème, épicurien, mais les poches percées et hélas aussi cousin de Salluste. Celui-ci lui propose de redresser ses finances, mais de compromettre une femme. Il refuse sans hésiter et avec dégoût. Salluste obligera Ruy Blas a entrer dans le complot, devenir le confident et surtout l'amant de la reine.

L’affiche de la pièce est parlante, une couronne dorée qui se révèle un piège, la pauvre Reine d’Espagne Marie de Neubourg (seconde épouse de Charles II), s’ennuie et se morfond dans cette Cour. Sa seule amie Casilda essaie de la distraire, mais la duègne la rappelle au protocole contraignant, elle est reine sans aucune liberté.


Les comédiens sont investis dans leurs personnages, j’ai trouvé un peu larmoyant le Ruy Blas de Damien Coden, mais il montrera une force d’âme pour sauver son aimée et pour remettre à leurs places les ministres. Don César de Bazan est incarné avec fougue et drôlerie par Gaël Colin, Karin Tabet a beaucoup de charme et d’émotion, Frank Cadoux est “laquais dans l’âme”, noirceur du personnage jusque dans le costume.


La pièce est actuelle pour ce qui est des ministres, ni intègres, ni vertueux, mais nous sommes à une époque où les princes et princesses épousent sans problèmes, actrices ou prof de fitness !

Pièce romantique, histoire d’amour contrariée, complots, tirades célèbres “Ver de terre amoureux d’une étoile”, “Bon appétit Messieurs !”.



Le théâtre du Ranelagh est un bel écrin pour cette pièce historique, avec de beaux costumes et un décor transformable.

Anne Delaleu
18 février 2018


samedi 23 septembre 2017

La vie est un songe - Calderon - Théâtre de la Tempête



site du théâtre ICI
Mardi au samedi 20h - dimanche 16h
durée 2h30

La vie est un songe (1635)
Pedro Calderon de la Barca (1600 -1681)

Mise en scène Clément Poirée

John Arnold, Louise Coldefy,Thibaut Corrion ,Pierre Duprat, Laurent Ménoret, Morgane Nairaud, Makita Samba, Henri de Vasselot



Le début est horriblement long, pendant 10 minutes, 3 hommes de noir vêtus arpentent la scène, je vous préviens, le spectacle dure réellement 2h30 si ce n’est plus !

Là aussi, texte long et dense de Calderon, trop long... je n’ai rien contre les comédiens qui sont bons, et certaines scènes ne manquent pas de piquant, mais un ennui profond m’a gagné...

L’histoire : Sigismond, prince héritier de Pologne, est enfermé dans une tour, sur ordre de son père le roi Basile. Astolphe (borgne) et Etoile (claudicante et maniérée) ses neveux et nièce seront peut être les prochains souverains.

Basile redonne sa chance à son fils, celui-ci est tiré de sa tour et emmené au Palais où il reçoit les honneurs dus à son rang. Mais il se révèle tyrannique, vraie brute et retour à la prison !

L’amour ? il y a la belle Rosaura, qui ne songe qu’à se venger de l’affront de Astolphe, qui lui a fait croire qu’il l’aimait, il y a Clothalde le père de la jeune fille. Un vrai mou, une diction lente, qui prête à rire dans certaines situations. Il y a Clairon, un pitre qui sera bien malgré lui enfermé dans la tour mais libéré plus tard. Est-on dans un rêve ou est-ce la réalité ? Sigismond s’y perd.

Mes yeux ont souffert, beaucoup de projecteurs dirigés vers le public...


La mise en scène gagnerait a être resserrée, quelques coupures dans le texte seraient bienvenues...

Anne Delaleu
23 septembre 2017

jeudi 13 juillet 2017

Plus léger que l'air - F.Jeanmaire - Petit Louvre Avignon



Anne Delaleu
13 juillet 2017 - 19h

Plus léger que l’air

Federico Jeanmaire


Adaptation Martine Silber - Traduction Isabelle Gugnon
Mise en scène Jean Lacornerie


Avec Elisabeth Macocco et Quentin Gibelin


Faila est ravie , elle vient de faire une bonne blague à Santi ! Il a 14 ans, elle 94, il a osé l’attaquer dans la rue, elle lui a fait croire que sa pension était dans la salle de bains, et clac ! il est enfermé à double tour.

Faila, est une vieille dame seule, elle en souffre, donc cette “attaque” tombe du ciel, elle rit, s’amuse de la situation. De l’autre côté de la porte, Santi s’agite, tambourine tant et plus, rien à faire, elle a beaucoup mieux à lui proposer, lui raconter la vie de sa chère mère !

Par “charité chrétienne”, elle lui donne à manger, mais pas folle, elle lui lance en-dessous de la porte, les escalopes cuisinées par ses soins. Elle y a pris plaisir, Santi supplie, il veut s’en aller, mais que pourrait-il se passer si elle cédait ?

Alors Faila, commence à lui raconter la vie et les amours de sa mère, courtisée, séduite par un bon à rien de Gaucho. Faila fonce dans la pièce en déambulateur, se sert de ses cannes pour escalader les banquettes, rien ne lui fait peur, et en plus elle veut protéger Santi de ses mauvais penchants envers sa soeur…

Mais elle est un peu trop intrépide et que se passe-t-il si elle slalome trop vite ?

On s’en doute, la littérature hispanique est riche, originale, tendre et cruelle aussi. Tout explose de couleurs chatoyantes.

Elisabeth Macocco est rieuse, mutine, gamine, sportive en un mot exceptionnelle ! une vieille dame indigne pas vraiment.

Un des bons moments de ce festival Off.

mercredi 12 juillet 2017

Carmen Flamenco - Bizet/Mérimée -



Anne Delaleu
Théâtre du Chêne noir 22h (durée 1h30)
12 juillet 2017


Carmen  Flamenco

d’après Bizet et Mérimée


Mise en scène Jean-Luc Paliès
Adaptation du livret Louise Doutreligne
Adaptation musicale Jérôme Boudin-Clauzel

Avec Luis de la Carrasca (Cante Flamenco), Magali Paliès (Chant lyrique) José Luis Dominguez (Guitare Flamenco) Jérôme Boudin Clauzel (piano) Ana Pérez et Kuky Santiago (Danse Flamenco) et Benjamin Penamaria (comédien)

Une cellule de prison, Don José se souvient… pas de musique, pas de chant, le narrateur nous raconte l’histoire de sa courte vie et son amour passionnée pour Carmen.
Bien entendu les grands airs de Bizet sont chantés mais en espagnol et ma foi, ça ne manque pas de charme ! Pas de trahison, le flamenco et le classique se marient fort bien.

Magali Paliès est la Carmen provocante, en “miroir” avec la merveilleuse Ana Pérez pour la danse. Luis de la Carrasca pour le Flamenco a son double en la personne de Kuky Santiago, tout en fougue et tous deux maîtres de leur art.

Carmen, opéra chéri mondialement connu, qui avait fait un four à sa création….

Les remparts de Séville, le ciel rougeoyant, tout y est, la danse et le cante jondo, l’amour, la mort, la passion. Jean-Luc Paliès n'a rien oublié et a fort bien réussi.

Carmen est rendue à son pays ! C’est l’Espagne brûlante et envoûtante qui nous est présentée ici.

dimanche 18 septembre 2016

Don Quichotte - d'après Cervantès - théâtre 13/Seine

Site du théâtre ICI
Mardi au samedi 20h – dimanche 16h
2h10 sans entracte

Don Quichotte
D’après Miguel de Cervantes
Mise en scène Jérémie Le Louët (Compagnie des Dramaticules)

Cervantes et Shakespeare sont partis vers d’autres cieux le même jour il y a 400 ans.



Jérémie Le Louët et sa compagnie ont privilégié l’Espagnol, l’Anglais a été inondé d’hommages, de représentations, de commémorations.

 Avec ce spectacle, iconoclaste, inventif, on revient à l’origine même du théâtre, celui qui allait de ville en ville, dans les campagnes, divertir le public, le former, parfois lui faire sentir la peur de l’enfer, la morale aussi. Le public, était friant aussi de farces, de récits de chevalerie…

Là on ne sait pas trop qui est le comédien, le narrateur, les personnages sortent parfois de leurs rôles pour redevenir le comédien qui râle, qui sort de scène pour une raison ou une autre.
C’est une joyeuse pochade bien organisée en tout cas, avec la complicité du public justement comme à l’origine du théâtre, ou les spectateurs s’invitaient dans le spectacle ! Des accessoires, des cintres garnis de costumes, de la vidéo en direct ou enregistrée. Tout est au taquet comme on dit maintenant !

On débute par une interview puis le spectacle commence vraiment, Don Quichotte enfourchant Rossinante et Sancho suit derrière sur sa mule à pédales, l’histoire est respectée, mais ce n’est pas vraiment essentiel. L’histoire de Don Quichotte est universellement connue, mais au fait combien de personnes ont vraiment lu l’ouvrage ?


Un joyeux spectacle qui convient à toute la famille. 

Anne Delaleu
18 septembre 2016


Challenge théâtre 2016

samedi 16 juillet 2016

Festival Teatro a corte - La partida - V. Cendoya



Site du château Racconigi
Site de la Compagnie Vero Cendoya

Anne Delaleu
Torino
Racconigi Parco
16 juillet 2016
 photos Domenico Corte





La partida
Vero Cendoya (Espagne)

L’Espagne et leur spectacle « La partida » nous n’échappons pas au foot, que l’Espagne adore (c’est vrai qu’ils ont de bonnes équipes eux !), danse et chant et participation active !

Un terrain de foot, des supporters de chaque équipe, grimés des couleurs qu'ils défendent.
Mais voilà, il y a sur le terrain cinq danseuses, vêtues de short, cinq footballeurs, et l'homme en noir, l'arbitre qui n'a pas commencé mais se fait copieusement siffler dès le départ ! ça commence plutôt mal pour lui, il s'en fiche il a d'autres projets, d'autres rêves...


La partie commence, les danseuses jouent de tous leurs atouts, elles ne sont pas toujours bonnes joueuses, elles usent de tout l'artifice féminin pour se forger une place, dans la vie ou et sur le terrain.

A la mi-temps, un fantastique numéro de cabaret par notre arbitre déjanté à fond, plumes et strass ! Si tous les arbitres faisaient comme lui, je veux bien rester devant mon écran de télé lors des matchs de foot que j'ai l'habitude de fuir…

Durant ce laps de temps, les filles ont revêtu une robe du même ton que leur maillot et les hommes plus "classes" enfilent un veston. Jeux de pouvoirs, de danses, les couples se font et se défont, jeux de ballons, mais n'oublions pas de marquer des buts, et les hommes ont plus de chance ou l'arbitre dans la poche. Les supporters sont là aussi pour hurler des encouragements ou des insultes comme toujours.


Un drôle de moment chorégraphique sur le foot. Le sport intéresse les artistes, les intellectuels qui se nourrissent de ces moments physiques dans leur fauteuil. Salvador Dali était un fou de foot !


Tout finira par un bal musette entre les danseurs, les footballeurs et le public.




lundi 23 mai 2016

Teatro a corte - Turin - festival




Site du festival et informations ICI
Festival TEATRO A CORTE - Turin
7 au 17 juillet 2016

Comme l’an passé, la conférence de presse de Teatro a Corte a eu lieu dans le superbe hôtel de Gallifet, siège de l’Institut culturel Italien de Paris.

Beppe Navello, directeur du festival Teatroacorte a présenté le programme de cette édition 2016. Danse, cirque contemporain, 19 compagnies internationales, 20 spectacles venant d’Autriche, France, Espagne, Israël, Italie, et Royaume-Uni.

Du 7 au 10 juillet :

Palazzo Madama : « Picasso parade », écrit et mis en scène par Nicola Fano, chorégraphie de Paolo Mohovich,

Teatro Astra : « Arc / Every Action » par la compagnie Ockham’s Razor, équilibres, suspensions,

Parco della Tesoriera : La compagnie autrichienne de Willi Dorner investira les espaces du Parco della Tesoriera de Turin avec « Bodies in urban spaces »

Palazzina di Caccia Stupinigi : le palais de chasse accueillera le monde des fables et des chaises en forme de citrouille ! l’Italie représentée par Marco Muzzolon aiguisera notre curiosité à partir d’objets usuels. La France et la compagnie Les colporteurs évoqueront « le chas du violon/Evohé » à travers une structure d’acier et de câbles tendus. La France présentera également « Instants de suspension » acrobatie et danse avec Pauline Barboux et Jeanne Ragu.

Veneria Reale giardini : le Royaume-Uni proposera avec Wired Aerial theatre de la voltige théâtrale.

Aglie Villa il Meleto : L’Italie et les fables de Guido Gozzano, « Les voyages avec l’âne », un conteur et l’anesse Geraldina, poésie assurée.

L’Espagne, Israël et l’Italie avec RE-AL DANCES, les chorégraphes emmèneront le public pour visiter à leur manière le très beau château d’Aglie, une visite guidée surprenante sans aucun doute !

13 au 17 juillet :

Palazzo Lascaris Turin : le français Etienne Saglio nous fera frémir avec « Fantômes » et « Les Limbes »

Polo del ‘900 Turin : Gianluca et Massimiliano De Serio présenteront « Stanze »

Rivoli Castello : La France avec la compagnie Adrien M et Claire B,  « Hakanaï », danse, cirque, art contemporain, Le Royaume-Uni avec « Under Flat Sky » nous plongera dans un univers poétique et imaginaire.

Racconigi Parco : avec L’Espagne et leur spectacle « La partida » nous ne couperons pas à l’Eurofoot ! foot, danse et chant et participation active ! Le Royaume-Uni et la compagnie Reckless Sleepers avec « A string section » présentera une chorégraphie originale avec cinq jeunes femmes élégantes, des chaises et des cordes,

Veneria Reale Giardini : Le groupe F aura le privilège de terminer en beauté avec « A fleur de peau », magie et pyrotechnie.

Quant à Ambra Senatore, chorégraphe et danseuse italienne, on pourra compter sur elle durant le festival, pour nous promener à sa manière gracieuse et drôle au château Venaria Reale et nous devrons attendre septembre pour qu’elle nous accueille au château de Chambord, un de nos joyaux de Touraine !


N’oublions pas la douceur italienne, la beauté de la région piémontaise et leur patrimoine culturel et gustatif !