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dimanche 9 octobre 2022

Zola l'infréquentable - D. Caron - Théâtre de la Contrescarpe

 

Site du théâtre ICI
mercredi à vendredi 21h
samedi 20h30 - dimanche 16h30
durée 1h20

Zola l’infréquentable
Texte et mise en scène : Didier Caron

 

avec Pierre Azéma et Bruno Paviot

Créateur lumières : Denis Schlepp
Costumes : Mélisande de Serres - Perruques : Vincenzo Ferrante
Scénographe : Capucine Grou-Radenez

 

Une matinée bien triste et pluvieuse, de décembre 1897,  les obsèques d’Alphonse Daudet, au Père Lachaise, à la demande de Léon son fils, Emile Zola intervient et rend hommage à son ami Alphonse.

co Fabienne Rappeneau

Revenons quelques temps auparavant, dans le salon d’Alphonse, Emile Zola s’apprête à partir, mais voici Léon Daudet, surexcité il revient de l’Ecole Militaire, on a dégradé Dreyfuss ! l’antisémite Léon est aux anges, tout l’oppose à Zola.

 

co Fabienne Rappeneau 

Zola le connaît depuis longtemps, il n’a guère d’estime pour ce personnage, écrivain sans talent, raciste, antisémite. Léon quant à lui, déteste Zola « l’italien », déteste ses écrits, ils sont au moins d’accord sur quelque chose, ils se méprisent !

Zola a une vie privée compliquée, une femme tolérante, une maitresse et deux jeunes enfants. Léon est en instance de divorce avec Jeanne Hugo, petite-fille de l’écrivain (Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir…).



Le duel verbal sera rude entre les deux hommes, Zola essayant de fléchir Daudet, n’arrivant pas à le convaincre. Viendra la publication de «J’accuse » dans le journal l’Aurore, Zola sera contraint de s’enfuir en Angleterre. Sa fin de vie restera un mystère, assassinat ou pas ?


co Fabienne Rappeneau 

co Fabienne Rappeneau 

Didier Caron a signé une page d’Histoire importante et nécessaire, sa mise en scène est puissante, et quels merveilleux comédiens que Pierre Azema et Bruno Paviot. Ils sont parfaitement ancrés dans leurs personnages et leurs joutes verbales sont un délice !

En fait vous pouvez courir fréquenter M. Zola !


Anne Delaleu
9 octobre 2022
Théâtre de la Contrescarpe

mardi 28 janvier 2020

Choses vues - Poche Montparnasse


Site du théâtre ICI
durée 1h20
mardi au vendredi 21h

Choses vues
Victor Hugo

Adaptation Christophe Barbier
Mise en scène Stéphanie Tesson

avec Jean-Paul Bordes et Christophe Barbier

Pas de chronologie, mais des souvenirs qui surgissent sur la politique, les hommes de pouvoir, la misère, les condamnations à mort ... le bourreau qui oublie son “office” parce qu’il a été fasciné par une affiche de théâtre et qu’il s’est pris une place ! Le serrurier français/belge, il ne sait plus à quelle patrie se vouer ! Choses vues et vécues, anecdotes cinglantes sur Louis-Philippe plus tard sur Louis-Napoléon et leurs ministres !

Partition à deux voix, deux comédiens pour interpréter le texte de Hugo. On se dit en écoutant les textes que la misère est toujours là pour certains, hélas toujours d’actualité.

Le décor de Marguerite Danguy Des Deserts, de larges pans de toiles sur lesquels sont représentés les dessins et croquis de Hugo, les lumières de François Loiseau illustrent les scènes.

Jean-Paul Bordes et Christophe Barbier, sous l’oeil bienveillant de Stéphanie Tesson, nous invitent à lire et relire Hugo éternellement !



Anne Delaleu
28 janvier 2020
Poche Montparnasse



vendredi 15 février 2019

Et si on ne se mentait plus ? - théâtre Tristan Bernard

du jeudi au samedi 19h
durée 1h30
Site du théâtre ICI
Site de la compagnie ICI

Et si on ne se mentait plus ?

Création du collectif Les Inspirés

Mise en scène Raphaëlle Cambray

Avec Maxence Gaillard (Jules Renard), Emmanuel Gaury (Lucien Guitry), Guillaume d’Harcourt (Tristan Bernard), Nicolas Poli (Alfred Capus) et Mathieu Rannou (Alphonse Allais).


Quoi de plus réjouissant pour le cœur et l’esprit que de déjeuner en bonne compagnie. Lucien Guitry, l’avait bien compris puisque tous les jeudis, il recevait dignement ses amis poètes, écrivains, romanciers. Le bon vin aidant, les bons mots et les rires coulaient de source. Mais chacun a son caractère, sa susceptibilité, ses petits secrets, et « la fée verte » coule aussi trop bien dans le gosier d’Alphonse…


On parle de carrière, Lucien Guitry par amitié se prépare à interpréter une pièce de Capus, mais la Comédie-Française impose un autre comédien. Tristan est passionné de boxe, mais l’argent manque, enfin, une lettre compromettante, signée par Madame Capus est découverte par Jules dans un livre, que faire ? L’honneur d’une dame est en jeu, leur amitié aussi. Petits mensonges entre amis, l’année 1901 va être un tournant dans leur amitié. Puis peu à peu, les amis disparaissent, mais ils sont toujours présents, les déjeuners se feront rares.

Renard, Guitry, Bernard, Allais, je connaissais, mais Alfred Capus, pas du tout ! Au moins, un des mérites de cette comédie m’aura fait plonger dans Internet pour en savoir un peu plus…


Cette comédie, qui a triomphé à Avignon et au Lucernaire, est accueillie au Tristan Bernard dont il est question. Bel hommage, il aurait adoré ! Une pièce un brin mélancolique, mais on s’amuse beaucoup et on rit sans vulgarité.

Les cinq comédiens, sont aussi de bons amis à la ville, et leur rencontre dans le cours de Jean-Laurent Cochet (un amoureux des beaux textes et de la langue française) leur a donné l’idée de cette comédie, Raphaëlle Cambray signe une belle mise en scène, un décor soigné de Catherine Bluwal, un bon moment à passer avec nos cinq compères !

Anne Delaleu
15 février 2019
Théâtre Tristan Bernard