mercredi 26 janvier 2011

Andromaque - Comédie Française

ANDROMAQUE
Comédie Française

    Cécile Brune: Andromaque, veuve d’Hector, captive de Pyrrhus
    Éric Ruf: Pyrrhus, fils d’Achille, roi d’Epire
    Céline Samie: Céphise, confidente d’Andromaque
    Léonie Simaga: Hermione, fille d’Hélène, accordée avec Pyrrhus
    Clément Hervieu-Léger: Oreste, fils d’Agamemnon
    Stéphane Varupenne: Pylade, ami d’Oreste
    Elsa Lepoivre : Cléone, confidente d’Hermione
    Aurélien Recoing: Phoenix, gouverneur d’Achille, et ensuite de Pyrrhus


Que dire ? bien embêtée quand même…
Les décors et les costumes sont très beaux. Muriel Mayette a respecté les trois unités (temps, lieu et action), a-t-elle été impressionnée par ce magnifique texte ? sa mise en scène est très « académique », je n’ai ressenti aucune passion, aucune couleur dans l’interprétation. Y a-t-il eu erreur de distribution ?

Peut-être la fonction d’administrateur qui est bien lourde et celle de metteur en scène ne sont pas vraiment compatibles.

Andromaque méritait plus de chaleur, de fureur et de passion.

Pour Racine je ne vous déconseille pas d'y aller quand même mais lisez ou relisez la pièce avant.

mardi 25 janvier 2011

Le repas des fauves - théâtre Michel

D'après l'œuvre de Vahé KATCHA

Adaptation et mise en scène : Julien Sibre

Assistante mise en scène : Isabelle Brannens
Création lumière : Stéphane Loirat
Décor : Camille Duchemin
Costumes : Louise Rapp
Musique originale : Hedinski
Réalisation graphique : Cyril Drouin

Avec Cyril Aubin, Olivier Bouana, Pascal Casanova, Stéphanie Hédin, Pierrejean Pagès, Jérémy Prévost, Julien Sibre, Caroline Victoria




Nous sommes en 1942, c’est l’occupation. Sophie fête son anniversaire, Victor son mari a invité leurs amis.


Il y a Pierre revenu aveugle de la guerre,

Françoise, veuve de guerre, elle critique beaucoup tout ce petit monde mais s’en accommode.
Jean-Paul docteur qui regrettera bien par la suite d’être venu
André parfaitement à l’aise dans sa collaboration avec les allemands, il a l’arrogance de la richesse, il déborde de fric et apporte avec lui une valise bourrée de victuailles et Champagne, personne n’est dupe et accepte sans vergogne, les temps sont durs mais ce soir c’est fête !
Et il y a Vincent professeur de philosophie, dandy homosexuel.

La soirée se déroule agréablement, les rires et les blagues fusent, soudain on entend des coups de feu… deux officiers SS ont été abattus devant l’immeuble. C’est la confusion totale, bien entendu les allemands sous le commandement de Kaubach investissent l’immeuble et prennent 2 otages par appartement.

Kaubach « grand seigneur », cultivé, il est client dans la librairie de Victor, s’inclinant devant Sophie, lui souhaite un bon anniversaire et lui laisse le choix des 2 otages…

Bien entendu, personne ne veut se livrer et nous assistons à un festival de veuleries, hypocrisies, règlements de compte entre « amis ».


Le sujet est noir c’est vrai, mais on rit beaucoup, les comédiens sont tous excellents et la mise en scène inventive, en fond de scène est projeté une réalisation graphique qui nous fait participer aux moments importants que ne peuvent pas voir les personnages.


Quant à la fin de l’histoire est elle aussi surprenante et je vous invite à la découvrir.


Une pièce très intéressante, à l’origine un film de 1964 réalisé par Christian-Jaque.


http://www.theatremichel.fr

LE CERCEAU - Slavkine - Tempête

Théâtre de la Tempête

de Victor Slavkine

texte français Simone Sentz-Michel
mise en scène de Laurent Gutmann
jusqu'au 13 février 2011

avec Jade Collinet ; Bruno Forget ; Daniel Laloux ; Marie-Christine Orry ; Éric Petitjean ; François Raffenaud ; Richard Sammut

Petouchok ingénieur, hérite d’une maison à la campagne, il vit seul, célibataire, mais souhaite partager cette maison avec des amis - dont son ancienne compagne -, ceux-ci ne se connaissent pas entre eux et là les problèmes vont commencer.

L’action se situe dans les années 1980, la glasnost de Gorbatchev et l’éclatement de l’URSS, les personnages sont donc dans cette situation, savoir vivre ensemble mais garder son indépendance.

L’interprétation est inégale, j’ai même été agacée par la voix ou le jeu de certains ! On a même droit au fumigène, qui fait tousser toute la salle, pour le changement de décor.

Quelle déception ! Et pourtant le sujet est intéressant mais trop de bavardages inutiles, des longueurs qui n’apportent rien, le pire c’est que chaque personnage a son monologue où il explique son parcours de vie !
On dit de l’auteur qu’il est le Tchekhov du 20ème siècle. Bien sûr on pense à « la cerisaie », là à l’inverse, on pourrait dire que les descendants réinvestissent la demeure de leurs ancêtres.

Ce que j’ai apprécié ? Le décor, les lumières et la musique (un spectateur en sortant dira que c’est ce qui l’a tenu éveillé !)