mercredi 27 juin 2018

Avignon 18 - 1ère mouture !

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1ère semaine 

- 100 m papillon (la Manufacture)
- TTC dance (Conditions des soies)
- Une chambre en attendant (Présence Pasteur)
- Oh la belle vie ! (Girasole)
- Un coeur simple (La Luna)
- Monsieur (Factory)
- Récréation (Chêne noir)
- Suite française (Balcon)
- Signé Dumas (Actuel)
- Meurtres mystérieux (Actuel)
- les monstrueuses (Gilgamesh)
- Circus (Conditions des soies)
- Tjimur dance (Conditions des soies)
- Cv de Dieu (Actueil)
- l'Adieu à la scène (espace Roseau)
- Mlle Molière (Buffon)
- Mme Fouquet (Roi René)
- Un garçon d'Italie (Transversal)
- Love and money (Gilgamesh)
- Vous avez dit Broadway (théâtre La Luna)

2ème semaine !

- Jin Kwei lo (Conditions des soies)
- Kamikazes (Buffon)
- Vivre ne suffit pas (Espace Roseau)
- Louise (l'Arrache coeur)
- Méningite des poireaux (Artéphile)
- Mon grand-père partait en Italie (Artéphile)
- Les caprices de Marianne (Lucioles)
- I nuovi scalzi (Cour du Barouf)
- Opéra panique (Au coin de la lune)
- Aux deux colombes (Alizé)
- Zorozora (Rouge gorge)
- Ma famille ( Au coin de la lune)

clap de fin pour l'instant !

lundi 11 juin 2018

La femme de ma vie - D. Payne - avant-première Avignon


Anne Delaleu
11 juin 2018
Espace Paul Smith Paris

La femme de ma vie
Andrew Payne

Mise en scène Gilles Bannier
Adaptation et jeu Robert Plagnol


Un bel homme Franck, un peu crâneur, mais bon, il a l’air préoccupé, regarde son portable et se décide à nous parler.

Il est fou amoureux de sa femme, il l’a rencontrée lors d’un de ses nombreux jobs, coup de foudre, mariage, elle lui propose de travailler dans la même société, mais ils cachent leur relation.



Le voilà donc chauffeur VIP, attention, il ne balade pas n’importe qui, et a un avis sur tous ! par exemple, ce M. Deville, alors là, la classe, costume, chemise, et surtout chaussures. Franck aime la mode, il a un sens aigu du beau, tissu, matière, un esthète. Il s’y connaît bien en coupe, nous donne des conseils, surtout aux hommes, les chaussures, ne négligez pas cet article !

Par contre niveau langage c’est autre chose, pas vulgaire, mais son vocabulaire sort tout droit de chez Frédéric Dard, alors que c’est un passionné de littérature, Chateaubriand, Dostoïevski, etc. Mais ça c’est encore une autre histoire, on en apprend des choses en prison.

Il donne un surnom à tous (le canari, le pou…) il méprise les cons, les ignares, a eu une enfance difficile, une mère qui avait pour amant un imbécile, mais celui-ci a trouvé un premier emploi à Franck, ah il faut écouter Franck nous raconter « la moquette » ! Son père le domine, lui fait perdre ses moyens.


Et puis enfin, sa femme, mais comme c’est curieux, elle ne répond pas aux messages qu’il lui laisse.

Robert Plagnol a une finesse de jeu, et un abattage pour ce monologue, on sourit, on rit beaucoup des aventures de Franck. La mise en scène est sobre, mais tout est dans le texte, coloré, violent.

Andrew Payne, est un scénariste et dramaturge anglais, Robert Plagnol aime l’univers de Payne, il a déjà adapté quatre pièces, jouées avec succès à Paris.

Vous connaissez « l’inspecteur Barnaby » ? et bien Payne est le scénariste de la série !


Ce serait dommage de louper la leçon de vie de M. Franck.

Avignon 2018 - 6 au 29 juillet
Hôtel d'Europe
18h45

samedi 2 juin 2018

festival mise en capsules - ciné XIII théâtre


Du 21 mai au 9 juin 2018 à partir de 19h 
programmation différente les lundis/jeudis, les mardis/vendredis et les mercredis/samedis
Ciné XIII théâtre voir le site ICI

Festival mise en capsules


Terminus (mercredis et samedis)

Auteur : Coralie Miller
Metteur en scène : Coralie Miller, Mikaël Chirinian
Scénographie : Natacha Markoff
Avec : Geneviève Casile, Zoé Bruneau et Leïla Guérémy

«Un train de nuit en direction de l’Espagne. Dans un compartiment pour dames seules. Trois femmes s’y rencontrent. Trois femmes, trois générations, et pour chacune un moment de bascule. La jeune-fille qui devient mère. La femme mûre qui voit la vieillesse se profiler. La vieille dame qui file vers la tombe. Trois femmes pour une question : comment supporter le temps qui passe... et toutes ses conséquences. Quand le train part, plus rien ne l’arrête. Jusqu’à son terminus. »

C’est une comédie sur le temps qui passe si vite, l’inaptitude ou le désarroi que nous avons envers nos parents, les protéger ou nous protéger ? Se reconstruire après une rupture pour cause de cinquantaine (même bien portée) et puis la vie qu’on donne. Eternel recommencement.

Geneviève Casile campe une mamie bien autoritaire et bien farceuse, elle est en bonne compagnie avec Leïla Guérémy et Zoé Bruneau, aussi touchante l’une que l’autre. On sourit et on rit beaucoup !

Rise  (mercredis et samedis)

Auteur : Pascale Oudot, Ariane Boumendil
Metteur en scène : Ariane Boumendil
Avec : Alban Aumard, Constance Carrelet, Benjamin Gauthier, Pascale Oudot, Angelique Zaini, Zhuoer Zhu

« Javis, jeune et beau consultant, candide mais ambitieux, est recruté par Elena pour intégrer les équipes de Rise. Rise, c’est d’abord un concept mais aussi un grand projet de transformation du monde initié par le visionnaire K, dont l’objectif est autant commercial que mystique : permettre à chacun de «  s’élever  ». Javis se perd dans un univers parallèle fait de réflexions intenses sur les êtres et les choses, de modélisations à outrance, de franche camaraderie, de rêves et d’ambitions partagées mais aussi de violence... »

Qui n’a pas connu le « burn out » ? les objectifs à atteindre, avec peu d’outils, pas de reconnaissance, enfin tout le vocabulaire intra-entreprise incompréhensible. Cette comédie au moins à le mérite de nous faire rire, de nous interroger. Très dynamique et bien joué.


vendredi 1 juin 2018

Un fil à la patte - G. Feydeau - théâtre Montparnasse



mardi au samedi 20h30 et samedi 17h
Site du théâtre ICI

Un fil à la patte

Georges Feydeau

Mise en scène Christophe Lidon

Avec Catherine Jacob, Christelle Reboul, Jean-Pierre Michaël,  Noémie Elbaz, Marc Fayet,
Adèle Bernier, Bernard Malaka, Patrick Chayrigues, Cédric Colas, Stéphane Cottin


Georges Feydeau connaissait bien son « Monde », les jeunes filles à marier à des prétendants souvent peu scrupuleux, des femmes de petite vertu, des adultères, enfin toute la panoplie de la comédie de boulevard, grinçante, cynique et si drôle !

Christophe Lidon a transposé dans les années 50, années Dior chic et glamour, ce fameux « fil à la patte ». Les décors encadrent bien les vidéos sur le Moulin Rouge, la demeure de la Baronne ou encore l’escalier chez Bois d’Enghien, on pourrait se croire dans un film de Guitry !


Avant le lever de rideau, gants blancs et chaussures à guêtres dansent au son du jazz, et le rideau se lève sur la charmante Lucette Gauthier, qui s’effeuille savamment.

Encore un Feydeau me direz-vous ? Oui, mais c’est une autre version de ce « fil à la patte » qui fait les belles soirées théâtrales, et d’ailleurs le public ne s’y trompe pas, qui a accueilli avec rires et bravos cette version années 50.

Ce soir-là Noémie Elbaz séduisait le public, Jean-Pierre Michaël démontre que l’on peut être bel homme et avoir le sens du comique de situation. Catherine Jabob est irrésistible dans le rôle de cette Baronne qui croquerait bien un peu de son gendre… Marc Fayet compose un Bouzin drôle et pathétique aussi. La distribution est excellente, et bravo pour les doubles et triples rôles !


Une bonne soirée qui débute et finit en musique !

Anne Delaleu
1er juin 2018