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mercredi 12 juillet 2023

Soies - A. Baricco - Avignon Théâtre des corps saints


théâtre des Corps Saints tel:+33 4 84 51 25 75

10h - durée 1h10

Soies

Alessandro Barocco

 

Mise en scène : William Mesguich
Interprète : Sylvie Dorliat
 
Collaboration artistique : David van Tongerloo
Création visuelle : Karine Zibaut
 

1860 : Lavilledieu est une ville qui produit de la soie, hélas une épidémie détruit les œufs, Hervé Joncour, avec l’appui de Baldabiou, part pour le Japon acheter des œufs de vers à soie. Cet homme posé, marié à Hélène si discrète, n’imagine pas qu’il va à la rencontre de l’amour, du danger, de la guerre.
 




La soie, sa légèreté, sa texture, déjà un objet de désir, de sensualité. L’histoire de « Soies » c’est un couple aimant, mais aussi une jeune femme désirable à l’autre bout du monde.
 
Et puis il y a les autres personnages, une japonaise tenancière de bordel, le guerrier Hara Kei qui reçoit Joncour, la jeune fille qui ne dit mot mais si troublante.
 
William Mesguich a su donner vie à cette histoire d’amour, Sylvie Dorliat est une merveilleuse conteuse, elle incarne tous les personnages avec adresse et subtilité.
 
Une bien belle composition pour cette œuvre magistrale de l’auteur de « Novecento ».


 Anne Delaleu
12 juillet 2023
Théâtre des Corps Saints


jeudi 5 janvier 2023

Nagazaki - E. Faye -

 

Nagasaki

 

Adapté du roman d’Éric Faye (grand prix de l’Académie Française 2010) par Olivier Cruveiller
 
Monsieur Shimura, vieux garçon, vit seul, dort seul, parfois sa sœur lui rend visite, et loge dans la chambre d’amis, où se trouve un placard à futons.
 
Lorsqu’il part pour le bureau, Monsieur Shimura ne ferme jamais sa porte, mais depuis quelques temps, il se demande s’il perd la raison… il se rend bien compte que des provisions disparaissent dans son frigo !
 
Il installe donc une webcam dans sa cuisine, et ainsi peut surveiller de son bureau, ce qui se passe chez lui en son absence. Il travaille tout en lorgnant du coin de l’œil son ordinateur et surprise une silhouette féminine apparait ! Elle se sert un thé, ouvre le frigo ! Enfin il a trouvé et se dépêche de prévenir la police.
 
La police lui apprend l’histoire de la jeune femme, depuis plus d’un an, elle « squatte » le placard à futons de la chambre d’amis, qu’elle est sans ressources et chassée de son logement. Alors elle est revenue dans son quartier d’enfance, et a poussé la porte de son ancien appartement. Et lui ne s’est rendu compte de rien !
 
Elle sera condamnée à une peine légère, Shimura ayant plaidé en sa faveur, après tout elle n’a rien saccagé, ni vandalisé. A la demande de la jeune femme, ils se reverront plus tard, sur un quai de gare, elle part chez son frère, quant à Shimura il a déménagé, leur histoire aurait pu continuer, ils auraient pu s’apprivoiser.
 
Mise en scène inventive et poétique d’Olivier Cruveiller, de grands lés de papier pendent des cintres, des panneaux de papier circulent pour délimiter les scènes, le violon et le bandonéon de Laurent Valéro chantent la nostalgie, Natalie Akoun et Nina Cruveiller incarnent tour à tour la femme avec tendresse et émotion.



Anne Delaleu

5 janvier 2023

Théâtre de l’Epée de Bois