dimanche 20 mars 2011

Les retrouvailles - Adamov - Cartoucherie

En 1924, Adamov (1908-1970), écrivain français d’origine russo arménienne fréquente à Paris les milieux surréalistes. Toute son œuvre tourne autour de la névrose et de l’obsessionnel.

« Adamov, dans son théâtre, a mené une réflexion qui est partie de la conception d’un théâtre « littéral » fondé sur la seule évidence physique des gestes et des mots , à celle d’un théâtre où se trouvent exposés et mis en question les rapports de l’homme et de sa société »
Notes de Laurent Terzieff sur Adamov dans « Seul avec tous » Ed Presse de la Renaissance.

Difficile de raconter cette pièce, est-ce un sujet à « tiroirs » où le spectateur prend ce qu’il veut, se raconte l’histoire, se l’approprie ?
Un jeune homme rate son train. Il est abordé par deux femmes et se retrouve piégé et prisonnier. Lui qui croyait s’éloigner d’une mère castratrice et d’une fiancée l’empêchant de se réaliser. Est-ce un cauchemar ? Va-t-il se réveiller ?
Certes , Gabriel Garran le metteur en scène, s’est entouré de très bons comédiens, la mise en scène est intéressante, mais je n’ai pas été convaincue et me suis même passablement ennuyée...

Pour vous donner une idée :
http://www.visioscene.com/send_card.php?idProduct=3707

jeudi 17 mars 2011

La cagnotte - Théâtre de l'Epée de bois





Mise en scène : Laurence Andreini

Avec Michel Baumann, Eric Bretonneau, Christian Caro, Benoit Marchand, Marie-Aude Weiss ou Isabelle Védie, Carole Fages, Cyril Dubreuil, Jean-Marc Lallement, Damien Henno


Cette pièce d'Eugène Labiche fut créée en 1864, en 1866, Offenbach composa « La vie parisienne », opérette dans laquelle le baron de Gondremark « veut s’en fourrer jusque là ! » pour échapper aux rigueurs de sa Suède et de sa condition.

Plus proche de nous, à la Ferte-sous-Jouarre, quelques notables se réunissent chez l’un d’entre eux, pour leur traditionnelle partie de cartes, avec cagnotte à l’appui.

Le grand jour arrive, la tirelire cassée découvre une belle somme que nos bourgeois décident, après maintes réflexions, de dépenser  à Paris. Ils n’ont guère de grandes idées, ni de grandes ambitions, le rentier ira voir le dentiste, sa sœur se rendra à son rendez-vous pour rencontrer l’heureux élu, le fermier s’achètera une pioche…

Mais voilà, après un bon repas dans un restaurant (où les fantasmes fusent dans tous les sens), l’addition leur reste sur l’estomac, il est vrai qu’ils ont mal lu le menu, enfin se sont laissés abusés un peu vite, de plus on les accuse de vol de montre, les témoignages accablent nos malheureux compères.

S’ensuit une fuite éperdue dans tout Paris, il est même étonnant que de simples bourgeois puissent avoir tant de ressources : ils s’échappent de la voiture qui les conduisait au dépôt et se retrouvent dans un lieu de rendez-vous assez peu recommandable !

Avec la malice de Labiche tout devient catastrophique et drôle ! On a quand même de la sympathie envers ses personnages qui rentrés chez eux, recommenceront leur petite vie bien étriquée, et surtout éviteront la Capitale !

Les différents lieux de l’action sont habilement démarqués par un décor mobile.

Si comme moi, vous sortez en fredonnant certains couplets, c’est que vous aurez passé un très bon moment avec des comédiens heureux de jouer et de nous le faire partager grâce à la mise en scène qui sait mettre en relief cette critique sociale que l’on peut retrouver de nos jours.

dimanche 6 mars 2011

La cagnotte -Labiche - théâtre l'Epée de bois



LA CAGNOTTE
Eugène Labiche
Théâtre de l’Epée de bois

Mise en scène : Laurence Andreini

Avec Michel Baumann, Eric Bretonneau, Christian Caro, Benoit Marchand, Marie-Aude Weiss ou Isabelle Védie, Carole Fages, Cyril Dubreuil, Jean-Marc Lallement, Damien Henno


Cette pièce fut créée en 1864, en 1866, Offenbach composa « La vie parisienne », opérette dans laquelle le baron de Gondremark « veut s’en fourrer jusque là ! » pour échapper aux rigueurs de sa Suède et de sa condition.

Plus proche de nous, à la Ferte-sous-Jouarre, quelques notables se réunissent chez l’un d’entre eux, pour leur traditionnelle partie de cartes, avec cagnotte à l’appui.

Le grand jour arrive, la tirelire cassée découvre une belle somme que nos bourgeois décident, après maintes réflexions, de dépenser  à Paris. Ils n’ont guère de grandes idées, ni de grandes ambitions, le rentier ira voir le dentiste, sa sœur se rendra à son rendez-vous pour rencontrer l’heureux élu, le fermier s’achètera une pioche…

Mais voilà, après un bon repas dans un restaurant (où les fantasmes fusent dans tous les sens), l’addition leur reste sur l’estomac, il est vrai qu’ils ont mal lu le menu, enfin se sont laissés abusés un peu vite, de plus on les accuse de vol de montre, les témoignages accablent nos malheureux compères.

S’ensuit une fuite éperdue dans tout Paris, il est même étonnant que de simples bourgeois puissent avoir tant de ressources : ils s’échappent de la voiture qui les conduisait au dépôt et se retrouvent dans un lieu de rendez-vous assez peu recommandable !

Avec la malice de Labiche tout devient catastrophique et drôle ! On a quand même de la sympathie envers ses personnages qui rentrés chez eux, recommenceront leur petite vie bien étriquée, et surtout éviteront la Capitale !

Les différents lieux de l’action sont habilement démarqués par un décor mobile.

Si comme moi, vous sortez en fredonnant certains couplets, c’est que vous aurez passé un très bon moment avec des comédiens heureux de jouer et de nous le faire partager grâce à la mise en scène qui sait mettre en relief cette critique sociale que l’on peut retrouver de nos jours.