Anne Delaleu
13 juillet 2017 - 19h
Plus léger que l’air
Federico Jeanmaire
Adaptation Martine Silber - Traduction Isabelle Gugnon
Mise en scène Jean Lacornerie
Avec Elisabeth Macocco et Quentin Gibelin
Faila est ravie , elle vient de faire une bonne blague à Santi ! Il a 14 ans, elle 94, il a osé l’attaquer dans la rue, elle lui a fait croire que sa pension était dans la salle de bains, et clac ! il est enfermé à double tour.
Faila, est une vieille dame seule, elle en souffre, donc cette “attaque” tombe du ciel, elle rit, s’amuse de la situation. De l’autre côté de la porte, Santi s’agite, tambourine tant et plus, rien à faire, elle a beaucoup mieux à lui proposer, lui raconter la vie de sa chère mère !
Par “charité chrétienne”, elle lui donne à manger, mais pas folle, elle lui lance en-dessous de la porte, les escalopes cuisinées par ses soins. Elle y a pris plaisir, Santi supplie, il veut s’en aller, mais que pourrait-il se passer si elle cédait ?
Alors Faila, commence à lui raconter la vie et les amours de sa mère, courtisée, séduite par un bon à rien de Gaucho. Faila fonce dans la pièce en déambulateur, se sert de ses cannes pour escalader les banquettes, rien ne lui fait peur, et en plus elle veut protéger Santi de ses mauvais penchants envers sa soeur…
Mais elle est un peu trop intrépide et que se passe-t-il si elle slalome trop vite ?
On s’en doute, la littérature hispanique est riche, originale, tendre et cruelle aussi. Tout explose de couleurs chatoyantes.
Elisabeth Macocco est rieuse, mutine, gamine, sportive en un mot exceptionnelle ! une vieille dame indigne pas vraiment.
Un des bons moments de ce festival Off.
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