samedi 25 novembre 2017

L'avare - Molière - théâtre du Ranelagh


Mercredi au samedi à 20h45 + samedi à 16h30 + dimanche à 17h
Relâches les 10, 17 novembre / 2, 24 décembre
durée 1h45
site du théâtre ICI
crédit photos François Raison

L’avare
Molière

Mise en scène et adaptation Jean-Philippe Daguerre

Avec : Didier Lafaye, Philippe Arbeille ou Olivier Girard, Pierre Benoist ou David Mallet, Grégoire Bourbier, Mariejo Buffon, Stéphane Dauch ou Etienne Launay, Bruno Degrines, Armance Galpin, Antoine Guiraud ou David Ferrara et Stéphanie Wurtz


Sur scène le mobilier est recouvert de draps, plus ou moins propres, on ne doit pas passer souvent le chiffon chez le maître du logis...

D’ailleurs le voici au fond, une pelle sur l’épaule, il ne se rend pas compte qu’il est suivi d’un valet, ce dernier est malin comme un singe, il saura le faire tourner en bourrique et lui voler son argent !

Car voilà le mot est lâché « argent », notre Harpagon né sous le règne du bon roi Henri, il porte encore la fraise à l’antique. Il n’use guère ses vêtements, pas comme son fils qui regorge de rubans et aiguillettes ! Quant à la charmante Elise, elle porte encore sa robe grise de sortie de couvent.



Harpagon se pique de vouloir se remarier, au grand désespoir de son fils qui avait des vues sur la fiancée de son père. Mais il aime l’argent avant toute chose, avant ses enfants c’est certain.

Frosine, marieuse de son état et pythie à ses heures, est bien décidée à convaincre l’avare de lui prêter de l’argent pour gagner son procès. Elle aurait dû consulter ses oracles avant...

Didier Lafaye est un Harpagon tantôt malicieux, l’air bonhomme tout en tourmentant son monde, mais sombrant dans la folie douce lorsqu’il découvre le vol de sa cassette. La mise en scène de Jean-Philippe Daguerre foisonne de créativité, il donne un nouvel éclairage sur les personnages. Le Grenier de Baboucka aime les costumes (moi aussi !), bravo donc à Catherine Lainard.




Cet avare a bien fait rire la salle, et surtout les enfants qui pourront aborder Molière avec plaisir, le but est atteint.

Anne Delaleu
25 novembre 2017

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire