mardi 7 novembre 2017

La révolte - Villiers de l'Isle-Adam - Les Déchargeurs


Mardi au Samedi à 21h30
Durée : 1h10
jusqu'au 9 décembre
site du théâtre ICI

La révolte
Villiers de l’Isle-Adam
Mise en scène Salomé Broussky
Avec Dimitri Storoge  Maud Wyler


Elisabeth entre dans la pièce, elle est vêtue d’un tailleur sobre, d’une jolie blouse, mais rien de superflu, elle semble bien grave, s’assied à un bureau design. Félix son mari la suit, lit son journal, se sert un verre. Elisabeth l’observe mais continue son travail d’écriture.

Félix est content, grâce à sa femme, sa fortune augmente, il est très satisfait de sa « comptable » ! Quitte à ne pas avoir d’états d’âme envers les plus faibles. Depuis quatre ans, elle tient les comptes, et point d’orgue lui a donné une délicieuse petite fille ! Il songe à leur vie mondaine, ils pourraient en effet sortir au théâtre, rire un peu, mais pas n’importe quoi bien sûr.

Elisabeth sans broncher, fait signer les papiers, puis demande à son mari un moment d’attention. Il n’en revient pas, elle veut partir, quitter leur foyer, leur enfant. Pourquoi ?


Il la secoue, elle argumente tout ce qu’elle a dans le cœur et l’esprit. Il en est estomaqué, comment peut elle réagir de cette façon, en plus il n’aurait plus de comptable pour gérer la fortune ! c’est trop, mais Elisabeth est déterminée, elle veut reprendre sa liberté, de toutes façons elle n’a jamais aimé Félix, elle a été mariée, c’est tout.

Elisabeth partie, Félix s’effondre, et tout son monde avec lui. Avec le départ d’Elisabeth il aura pris conscience de son attitude, mais aussi de l’emprise de son éducation. Il a été élevé ainsi et ne comprend pas ce qui lui arrive.

Pourtant elle reviendra, par manque de courage, peur de l’inconnu.

La mise en scène très recherchée de Salomé Broussky, l’interprétation étonnante et au sommet de Maud Wyler, au bord de la crise de nerfs, Dimitri Storoge n’est pas en reste, il a le mauvais rôle mais on a pitié de lui.


Une excellente adaptation d’une pièce qui fit scandale à sa sortie et on comprend pourquoi.

Anne Delaleu
7 novembre 2017


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