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Nature morte dans un
fossé
Fausto Paravidino
Mise
en scène Céline Lambert
Avec
Gwanaëlle Hérault, Mehdi Harad, Romain Pirosa, Melchior Carrelet, Isabelle
Couloigner, Raphaël Beauville et Clémence Boisnard.
Le
titre n’a rien à voir avec une œuvre picturale... c’est un « polar théâtral »,
certaines scènes sont « trash » et crues, violence des propos, des
gestes, des images.
Nous
sommes au nord de l’Italie, après une soirée bien arrosée un jeune homme dans
sa voiture ne voit pas l’arbre et c’est le choc ! un choc plus grand va le
traumatiser, sortant de sa voiture, il va découvrir le corps d’une jeune fille nue,
battue à mort dans un fossé.
Elisa
Orlando, jeune fille sans histoire ? pas vraiment, les parents n’avaient
pas l’air très au courant de ce qui se passait en dehors de chez eux.
Nous
assistons donc au déroulement de l’enquête, six personnages interviendront, de longs
monologues, pas vraiment de scènes communes, des personnages typiques, le
dealer bon gars, comique sans le vouloir, vendant de la mort mais philosophe à
ses heures... Il y a Boy, celui qui a trouvé le cadavre, très coopératif avec
la police ! Bitch a quitté son pays en guerre, elle a rencontré Elisa, elle
se prostitue, elle qui pensait trouver la paix et un travail en Italie. Cop est
le policier chargé de l’enquête, il est de santé fragile, Mother la mère de la
victime ne se doutait pas ou ne voulait pas voir la double vie de sa fille.
Les
comédiens sont dynamiques et extraordinaires, ils vivent leurs personnages, certes
l’atmosphère est glauque, les images difficiles à voir parfois.
A
voir pour découvrir un auteur et une excellente troupe.
Anne Delaleu
12 mai 2017
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