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jusqu'au 28 mai
mardi au samedi 20h - dimanche 16h
Les peintres au
charbon
Lee Hall
Traduction
Fabrice Melquiot
Mise
en scène Marc Delva
Avec
Hugo Bardin, James Borniche, Thomas Brazete, Solal Forte, Elodie Galmiche, Florent
Hu, Marie Petiot ou Elise Fourneau, Paul Emile Petre, Emmanuel Rehbinder.
L’histoire vraie d’un
groupe de mineurs en 1934 en Grande-Bretagne, qui vont développer leur culture
par eux-mêmes et jeter un nouveau regard sur la société.
Tout d’abord c’est la
descente à « la mine », casques sur la tête, des mineurs nous
accueillent, on entend le bruit des wagons, le sifflement infernal et jets de
fumée, c’est le quotidien de ces hommes.
Puis on se retrouve
dans « la cabane », quelques ouvriers sont attendus pour le premier
cours d’histoire de l’art. Ils attendent leur professeur, en fait, ils auraient
voulu un cours d’économie...
Ces mineurs veulent
bien profiter de ce cours, mais ils en attendent trop, et le jeune professeur
Robert Lyon, va laisser de côté l’histoire de l’art et leur demander de peindre
ce qu’ils ressentent, ce qu’ils vivent jour après jour. Réticents au départ, ils
vont petit à petit se dépasser, accepter tant bien que mal les critiques des
camarades, ils se serviront de l’art pour exister autrement, l’art pour tous.
Que représente la peinture pour eux dans leur quotidien ?
Helen Sutherland,
collectionneuse d’art et richissime est une amie de Lyon. Elle consent à se
déplacer pour voir le travail artistique de ces hommes. Elle a l’œil et l’argent.
Elle apprivoise Oliver l’un des plus doués. Lui rendant visite il rencontre un
peintre et comme le loup de la fable « Le loup et le chien », préfère
la liberté au collier et la soupe quotidienne...
On est au bord de la
seconde guerre mondiale, l’un d’eux s’engagera, laissant les amis désemparés.
Ils continueront leur œuvre, avec fierté, le Professeur Lyon obtiendra une
chaire à Edimbourg grâce à eux !
C’est une pièce
intéressante, émouvante, drôle, les comédiens sont très engagés dans leurs
rôles. La mise en scène est créative, on ne voit pas les tableaux, on les
devine, ce qui nous permettra d’admirer les œuvres véritables au final et
connaitre ainsi l’historique de ces mineurs et de leur « université ».
Anne Delaleu
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