mardi au samedi 21h - dimanche 15h
durée 1h35
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Les crapauds fous
De et mise en scène Mélody Mourey
Avec en alternance : Benjamin Arba, Merryl
Beaudonnet, Constance Carrelet, Hélie Chomiac, Gaël Cottat, Rémi Couturier,
Charlie Fargialla, Tadrina Hocking, Frédéric Imberty, Damien Jouillerot, Blaise
Le Boulanger, Claire-Lise Lecerf, Christian Pelissier
L’histoire que l’on
nous conte, est véridique, deux jeunes médecins Polonais, Eugène et Stanislaw vivent
à Rozwadow. L’un est marié et père de famille, l’autre éternel hésitant et
influençable pour tout, un peu « crapaud fou » quand même !
1990, New York,
Anastazy, jeune étudiante rend visite à un vieux monsieur, qui n’est autre que
Stanislaw, il est heureux de rencontrer la petite fille de son meilleur ami
Eugène. Il va lui raconter leur incroyable histoire. La jeune femme fait une
thèse sur l’expérience de Milgram.
1940, Rozwadow :
Eugène soigne à la nuit tombée, en cachette, les familles juives du village. Sa
femme Anna s’inquiète, il pourrait être dénoncé. Un officier allemand vient le
voir un jour, il est couvert de sang. Eugène le soigne, serment d’Hippocrate
oblige, le SS ne l’oubliera pas.
Les jeunes sont
envoyés en travail obligatoire par l’occupant nazi. Un jour un de leurs amis,
leur demande l’impossible, l’amputer d’un membre pour lui éviter de partir en STO !
Stanislas a une meilleure idée… elle sera reprise par Eugène, qui va inoculer
le vaccin contre le typhus aux habitants du village, dont les juifs menacés de
déportation.
Bien entendu, Berlin
envoie des militaires pour vérifier que la quarantaine est bien nécessaire. Les
deux soldats seront reçus par les deux médecins, et aussi par quelques
villageois qui joueront leur rôle de malade bien contagieux à la perfection !
Beaucoup d’émotion
bien sûr, mais aussi de la gaîté et de la musique, comment ne pas éclater de
rire avec Damien Jouillerot qui interprète plusieurs rôles, dont un Hitler vrai
clin d’œil à Villeret ! Les autres comédiens ne sont pas en reste, la mise
en scène créative, audacieuse, les personnages de 1990, « naviguent »
en 1940, comme dans une bande dessinée.
Une comédie
dynamique à ne pas manquer !
Anne Delaleu
20 mai 2018
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