mardi au samedi 21h
samedi 17h30 - dimanche 15h30
durée 1h45
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Quelque part dans cette vie
Israël Horovitz
Adaptation libre de Jean-Loup Dabadie
Mise en scène Bernard Murat
Emmanuelle
Devos, est Kathleen Hogan, timide, mal fagotée, pas très futée, fâchée avec la
grammaire, ce qui a pour effet d’énerver un peu plus Jacob Brackish (Pierre
Arditi). Celui-ci est professeur de musicologie retraité, il annonce dès
l’entrée qu’il est malade et condamné, ce qui n’a pas l’air d’émouvoir plus
Kathleen, elle pensait enfin avoir trouvé un travail stable !
Comme
Beethoven, Brackish est sourd comme un pot et un caractère épouvantable, est-il
vraiment sourd… Kathleen aura quelques doutes et va le piéger. Tout au long de
la pièce, elle lui fait comprendre qu’elle avait d’autres rêves, qu’il a été le « fossoyeur » de sa
vie, ainsi que de celle de son défunt mari, et d’autres secrets enfouis en
elle. Brackish n’a aucun regret, ses élèves, il y avait les mauvais et les bons ! Il va même se plaindre de l'ingratitude de ses anciens élèves, son téléphone ne sonne jamais et pour cause.
Le décor est très
bien agencé, maison sur deux niveaux, on situe mieux, le déroulement de leur
vie avec les saisons qui passent, la neige, les fleurs du printemps. Changement
de scène, baisser de rideau à chaque fois, la pièce traîne en longueur et perd
de sa force.
Cette pièce
intitulée « Opus Cœur » a été réadaptée par Jean-Loup Dabadie, sous
un autre titre, je n’ai pas retrouvé la chaleur, l’humanité et l’humour, des
précédentes versions.
Un peu déçue par cette adaptation.
Anne Delaleu
3 mars 2018
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