13, 15, 17 juillet
durée 1h30
Bohème, notre jeunesse
D’après "la Bohème" de Giacomo Puccini
Adaptation,
traduction Pauline Bureau
Adaptation musicale
Marc-Olivier Dupin
Direction musicale :
Alexandra Cravero
Orchestre Les
Frivolités Parisiennes
Rodolphe et Mimi,
un couple d’amoureux, le coup de foudre un soir d’hiver et une chandelle qui s’éteint
par « magie », les amis bohèmes, sans le sou mais débordant d’amour
et de générosité. Voilà un beau message qui sera terni par la fin brutale et la
maladie de la jeune femme.
Le décor tournant,
on découvre la chambre de Mimi, ainsi que l’atelier des jeunes gens. Comment
représenter Paris ? le café Momus, et
l’hôtel ou clignote mal l’enseigne, la mansarde, la neige qui tombe, c’est très
beau à voir, lors des changements de scènes.
L’Opéra Comique
renoue avec la tradition des opéras étrangers traduits en français, bien
entendu quel plaisir aussi de les écouter dans leur version originale, mais l’adaptation
et la traduction de Pauline Bureau et Marc-Olivier Dupin, sont très fidèles à
la version italienne, quelques coupes certes, il faut alléger l’œuvre, en tirer
la substance.
Ma foi, je l’avoue,
je craignais un peu pour Giacomo ! Mais me voilà conquise par la beauté du
timbre de Sandrine Buendia, la
musicalité de Kevin Amiel, la sensualité de Marie-Eve Munger, la présence et le
coffre de Jean-Christophe Lanièce, la puissance vocale de Nicolas Legoux, bien
entendu ne sont pas en reste Ronan Debois, Benjamin Alunni et Anthony Roullier.
Quelques petites réserves sur la diction, quel n’est pas le chanteur lyrique (français
ou étranger) qui trouve que notre langue est bien difficile à chanter.
Alexandra Cravero
dirige avec subtilité et fougue Les Frivolités Parisiennes.
Une œuvre qui s’adresse
à tout public, à ceux qui craignent de ne pas comprendre, mais pas besoin de
faire partie d’une élite pour avoir le cœur et l’âme touchés.
Anne Delaleu
11 juillet 2018
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