mercredi 27 décembre 2017

Penser qu'on ne pense à rien - P. Bénézit - Théâtre de Belleville


site du Théâtre de Belleville ICI
mercredi au samedi 19h15 - dimanche 15h (jusqu'au 21 janvier)
durée 1h15
Penser qu’on ne pense à rien c’est déjà penser quelque chose

Texte et mise en scène Pierre Bénézit

Avec Anne Girouard, Vincent Debost et Olivier Broche (remplacé par Luc Tremblais les 13, 18, 20, 27 janvier et les 2, 6, 8 et 10 février)


Une boutique, pas très accueillante, on se demande ce que vendent les deux hommes.

Paulbert et Gérald, ont l’air de répéter un extrait de pièce, l’un bute sur les mots, l’autre est excédé !

Et puis Barbara entre dans la boutique, elle connaissait cette épicerie avant, et voilà qu’elle ne s’y retrouve pas, c’est normal lui dit Paulbert, les anciens propriétaires sont partis, et il n’y a plus rien à vendre.

C’est la déception pour elle qui s’apprête à diner chez des amis, et voulait apporter une bouteille de vin, qu’à cela ne tienne, Gérald a la solution, une voisine s’est proposée pour aller en acheter...

Un léger embarras flotte dans l’air, ils tentent de débuter une conversation, et elle sera riche d’enseignements. Les deux cousins ont quand même quelque chose à vendre, ils ont inventé et mis au point des discussions, oui, c’est cela, Paulbert écrit des discussions d’ascenseur, d’enterrement, et font une démonstration de brouhaha devant Barbara, qui se demande où elle est tombée !
 
photo Lisa Lesourd

Penser, oui mais à quoi ? tout a été dit d’après Paulbert, les gens ne savent plus de quoi discuter, ni à quoi penser... ils ne pensent à rien, oui mais penser à rien c’est penser quand même d’après Barbara. Celle-ci d’ailleurs leur fera comprendre qu’elle passe un moment merveilleux.

On est tout à fait dans l’absurde, le déjanté, on se croirait parfois dans du Ionesco, ou du Devos, jouer avec les mots, les expressions.


Pierre Bénézit a parfaitement choisi ses comédiens, Olivier Broche, Vincent Debost et Anne Girouard ont l’humour et la déraison qu’il faut pour incarner ce texte.
Anne Delaleu
27 décembre 2017

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