mardi 21 mars 2017

Timon d'Athènes - Shakespeare- théâtre La Tempête


 Site du Théâtre de la Tempête ICI
mardi au samedi 20h
dimanche 16h
durée 2h

Timon d’Athènes
William Shakespeare
Mise en scène Cyril Le Grix

Avec Patrick Catalifo, Xavier Bazin, Philippe Catoire, Thibault Corrion, Thomas Dewynter, René Hernandez, Maud Imbert, Jérôme Keen, Alexandre Mousset, Carole Schaal

Musiciens : Karim Touré, Florent HinschbergerJon, Lopez De Vicuna


Timon est prodigue, ses amis l’aiment parce qu’il a le pouvoir, l’argent, et il aime ses amis, ou bien cherche-t-il à s’en faire aimer en les comblant de cadeaux et de bienfaits ?


Rien ne manque, le banquet, la fête, les jolies femmes, boisson et nourriture à foison, tout est raffiné et tout est à crédit. Peintre, poète, sénateur, tous viennent à sa table et chantent ses louanges.

Un de ses compagnons Apementus le met en garde, réaliste ou misanthrope, disons un peu des deux. Le fidèle intendant, Flavius, tente aussi de ramener Timon à la raison. Timon est trop généreux, et les créanciers menacent. Pour calmer le jeu, sûr de l’amitié et de loyauté de ses amis, il leur demande à chacun une somme, quel n’est pas son désarroi en apprenant leur refus. Ruiné, il les invitera à un dernier festin. Ils n’auront que de l’eau et sa haine.

Timon s’enfuit et se réfugie loin de tout sur une grève, une carcasse de bateau lui sert d’abri. Là, il découvrira un trésor ! Que faire de tout cet argent ? Flavius retrouve son maître, mais Timon maudit l’humanité et veut finir ses jours dans la solitude.


Athènes est en feu, les troupes d’Alcibiade l’encerclent, les sénateurs retrouvent Timon et le supplie de revenir, il leur crache sa haine et les maudit.

Cette pièce peu jouée de Shakespeare, met en lumière la folie du pouvoir, l’argent trop facile.
La mise en scène est sobre et dense, le décor esthétique et les costumes contemporains, le thème est intemporel.


La distribution est remarquable, avec en tête un Patrick Catalifo descendant aux enfers.

Anne Delaleu
21 mars 2017


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire