jeudi 16 mars 2017

Le serment d'Hipppocrate - L. Calaferte - Théâtre 14



Site du Théâtre 14 ICI
mardi, vendredi, 20h30 - mercredi et jeudi 19h - samedi 16h et 20h30
jusqu'au 22 avril
durée 1h25
Le serment d’Hippocrate
Louis Calaferte (1928-1994)
Mise en scène Patrick Pelloquet - Assistante Hélène Gay

Avec Gérard Darman, Pierre Gondard, Patrick Pelloquet, Christine Peyssens, Yvette Poirier, Georges Richardeau
Photos Lot

Nous sommes dans les années 80, la voix de Danièle Gilbert nous parvient, elle met en garde les personnes âgées qui pourraient avoir un malaise... une charmante petite dame entre au salon, elle n’a pas l’air bien, essaie d’atteindre le canapé et s’effondre.


Alertés par son absence - la famille était à table - Madeleine et Lucien, affolés ne sachant que faire, passent plus de temps à se quereller qu’à ranimer Bon Maman. Lucien appelle le médecin de famille, celui-ci est absent pour cause de chasse... ils attendent donc le remplaçant un certain Docteur Blondeau.


Pour couronner le tout le vieux Papa, sourd comme un pot, se préoccupe de savoir s’il peut ou non entamer le Coulommiers ! Il est gourmand le papy, il s’empiffre... au grand désespoir de Madeleine.

Bon maman reprend ses esprits et le médecin arrive, il a toute une théorie sur sa syncope, tout vient de l’intestin dit-il, et commence alors une auscultation digne des Marx Brothers ! Mais ce n’est pas fini, après son départ, le Docteur Blondeau fils, fait son apparition et donne un diagnostic différent de son père. Celui-ci d’ailleurs ne supportant pas la retraite, « pique » les patients de son fils. Bon Maman à l’air de se porter comme un charme, mais sa fille et son gendre ne l’écoutent pas, ce n’est pas elle le médecin, donc elle sera soignée qu’elle le veuille ou non !



Calaferte était un visionnaire en matière de médecine, il pressentait l’automédication, le traitement des maladies sans ... malades, l’auscultation à distance ! Comme Molière il se méfiait du jargon et du pouvoir des médecins. Le fameux « serment d’Hippocrate » est bien bafoué.


Que dire de cette mise en scène, on pleure de rire du début à la fin, les auscultations des deux toubibs, la pauvre malade (Yvette Poirier épatante !) qui subit les assauts répétés et se fait manipuler dans tous les sens.



Les comédiens donnent une leçon de théâtre et de comédie, inventive et drôle. Après « Homme et galant homme » une nouvelle réussite du Théâtre Régional des Pays de la Loire.

Prenons le pouls du théâtre 14, il se porte bien en ce moment ! Avec ou sans carte vitale courez-vite !

Anne Delaleu
16 mars 2017

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