Les Misérables
Victor Hugo
Adaptation
et mise en scène Manon Montel
Dov
Cohen (Monseigneur Bienvenu et Gillenormand), Stéphane Dauch ( Valjean en
alternance avec Anatole De Bodinat), Claire Faurot (Madame Thénardier),
Jean-Christophe Frèche (Javert et Jean Prouvaire), Cécile Génovèse (Cosette et
Enjolras), Manon Montel (Fantine et Gavroche), Léo Paget (Marius), François
Pérache (Thénardier et Courfeyrac en alternance avec Xavier Girard)
La
pauvreté et la misère ne font pas bon ménage avec la bonté ou l’empathie,
l’exemple en est les Thénardier, le couple le plus abject de la littérature.
Les
Thénardier n’hésitent pas à prendre « en nourrice » la petite Cosette
et à saigner sa mère Fantine. Ils sont parents, aiment leurs enfants, mais pas
les autres !
Pendant
ce temps Jean Valjean est devenu le maire de Montreuil-sur-Seine sous le nom de
M. Madeleine. Il a une usine, il est devenu humain et juste, Fantine trouvera
un emploi, mais hélas, elle sera vite dénoncée comme étant sans moralité ! Sa
petite Cosette a bien un père mais qui est-il et où se trouve-t-il ? Elle
est chassée et pour gagner de l’argent se vend. Javert la conduit en prison,
Valjean intervient pour la libérer s’attirant les foudres de son ennemi
mortel... Valjean pour ne pas faillir à son serment, reprendra Cosette aux
Thénardier trop contents de se débarrasser d’elle contre espèces sonnantes et trébuchantes.
Quelques
années plus tard, Gavroche, fils des Thénardier, a grandit dans la rue, a
rejoint un groupe révolutionnaire. Marius jeune gandin rêve de Napoléon et de
République, il s’oppose violemment à son grand-père, digne mais aveuglément attaché
à l’ancien régime. Cosette jeune fille, attachée à Valjean va s’amouracher de
Marius. Le bonheur de Marius et Cosette triomphera, mais il y aura aussi des
laissés pour compte : Gavroche, Valjean, Javert, la Thénardier...
Tous
les personnages sont bien en place, l’histoire rejoint la grande Histoire.
La
mise en scène de Manon Montel est vivante, l’épopée hugolienne est parfaitement
interprété, on sourit, on pleure, on est ému. Le décor est simple, l’ère
industrielle est parfaitement représentée par la projection vidéo.
Une
belle réussite.
28 mars 201
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