jusqu'au 18 novembre 2018
Salle Jean Tardieu
durée 1h15 - mardi au dimanche 18h30
Un amour exemplaire
D’après la bande dessinée de Florence Cestac et Daniel Pennac
Mise en scène Clara
Bauer
Avec Florence
Cestac (la dessinatrice), Marie-Elisabeth Cornet (Germaine) Pako Ioffredo (Père
de Germaine), Laurent Natrella (Jean de Bozignac), Daniel Pennac (le narrateur)
De nos jours, les
princes épousent des roturières avec un passé sulfureux ou pas. Mais l’histoire
qui nous est contée est mieux qu’un conte de fées, enfin s’en est un quand même !
Germaine couturière,
est renvoyée de chez Madame la marquise de Bozignac, elle lui a rendu la gifle
que celle-ci lui avait envoyée, à cause d’un malencontreux coup d’épingle. Mais
Jean de Bozignac avoue son amour à Germaine, qui le lui rend au centuple. Ils sont
désavoués tant par la famille aristocratique que par le peu recommandable père
de Germaine. Et c’est tant mieux !
Ils peuvent enfin
vivre de livres et d’eau fraîche, Jean a acquis une culture littéraire grâce à
un de ses oncles, et il possède des livres rares, qui serviront à faire vivre
le jeune ménage.
Ils vécurent
heureux et n’eurent jamais d’enfants, voilà ce qu’on pourrait dire de Germaine
et Jean. Un couple sans histoires, mais quand on ne rentre pas dans la norme,
on est vite catalogué… Le petit Daniel, les a bien connus, lorsqu’il allait
chez sa mémé. Grâce à eux il a aimé les livres, les couples d’amoureux, devenu
professeur, il enseignait à ses élèves la littérature à travers les couples
mythiques !
Clara Bauer a eu
une merveilleuse idée, mêler la bande dessinée et le théâtre, Florence Cestac
dessine et nous voyons le résultat sur écran, (j’ai récupéré un beau dessin !).
Marie-Elisabeth Cornet est l’amoureuse Germaine, petite et blottie contre son
Jean, Laurent Natrella lunettes sur le nez comme tout bon lecteur qui se
respecte, Daniel Pennac savoure l’histoire qu’il nous raconte, et n’oublions
pas Pako Ioffredo, inénarrable « artiste de complément » fort bien
employé ici !
Daniel Pennac, c’est
un de mes écrivains préférés, « la fée carabine » ; « au bonheur
des ogres » et surtout « chagrin d’école » qui m’a consolée de
mes années d’études !
Bref, une heure et
quart de pure gaieté et d’émotions à ne pas louper au Rond-Point.
Anne Delaleu
24 octobre 2018
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