Adaptation
Ariane Bégoin et Ned Grujic
Scénographie
Danièle Rozier
Avec
Charlotte Andrés, Rafael Bianciotto, Anne-Dominique Défontaines, Christophe
Hardy, Jean-Luc Priano, Francis Ressort.
Un
simple papier journal devient par pliage, un bateau, celui-ci sera échoué sur l’île
mais les vents ont obéi à un magicien…
Prospero,
duc de Milan exilé sur une île avec sa fille, a été déchu de son trône par son
frère, il contrôle les éléments grâce à ses livres, et provoque ainsi nombre de
naufrages.
Toute
la poésie de Shakespeare est représentée grâce à cette mise en scène créative,
l’humour est présent aussi avec le trio grotesque, Caliban le monstre flanqué de
deux marins naufragés qui ont l’amour de la dive bouteille et des chansons à
boire !
La
charmante Miranda et son nigaud d’amoureux Ferdinand, qui n’est autre que le
fils du roi de Naples, frère de Prospero. Tout pourrait se compliquer et
Prospero n’hésite pas à mettre ce jeune homme à l’épreuve.
Sur
une île tout est possible, la rencontre amoureuse, les conspirations, les
illusions surtout. Mais le plus important c’est la quête, celle du pardon, du
renoncement et enfin de l’amour des autres.
Sur
scène une drôle de machine à musique, qui illustre chaque moment, les masques importants, car ainsi le corps parle un autre
langage.
La
subtilité et la poésie du texte sont ainsi mis en valeur, Shakespeare dont on a
fêté en avril l’anniversaire, était aussi comédien et n’est pas que l’auteur d’œuvres
noires et macabres, c’est dire si on rit à ce spectacle grâce au dynamisme des
comédiens.
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