Mise en scène Ladislas CHOLLAT
Avec Christiane Millet, Chloé Lambert, Emmanuel Patron, Joël
Demarty, Xavier Aubert, Ivan Cori
« Sous
quel astre, bon Dieu, faut-il que je sois né,
Pour être de
Fâcheux toujours assassiné ! »
(Molière –
Les fâcheux)
C’est ainsi
que conclut Fabrice Luchini aux saluts pour remercier le public. Il rend ainsi
hommage à son maître ainsi qu’à Florian Zeller qui lui a écrit un rôle à sa
démesure.
Michel rentre
chez lui, tout excité, un disque vinyle sous le bras, il montre à Nathalie sa
femme, le trésor qu’il a découvert, un précieux enregistrement de jazz
cultissime, il adore cette musique et veut profiter d’un moment de liberté pour
savourer sa musique, mais voilà… Nathalie souhaite lui parler de toute urgence,
non ça ne peut pas attendre, et puis voilà que le plombier s’y met ! La
perceuse entre en scène, mais le plombier n’est pas si habile que ça et le voisin
du dessous débarque, inondation dans sa chambre !
Michel n’est
pas au bout de ses peines, voilà que débarque « Funking rat » en
personne, hard rockeur c’est Sébastien le fils, agressif le jeune homme, Michel
a dû mal à le calmer et surtout voudrait écouter son disque.
Mais voilà
aussi qu’Elsa, sa maîtresse et par l’occasion la meilleure amie de Nathalie,
surgit également, le moral en berne et la culpabilité envahissante ! Et
Pierre le meilleur ami lui aussi a des révélations…
Michel n’aura
de cesse, pour écouter dans le calme son cher disque, que de retourner chaque
situation aux dépens des uns et des autres, menteur, manipulateur, exalté,
agressif !
Tout finit
par s’écrouler au sens propre et figuré. La fin est inattendue.
On rit
beaucoup, difficile pour ces comédiens de talent, de garder leur sérieux.
Apparemment
le coup de colère de Luchini au mois d’avril à la toute fin de la pièce, refusant de saluer avec ses camarades. Le
public présent, a visiblement pardonné, enfin peut être pas ceux qui ont
assisté au caprice de Fabrice…
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