Victoire,
la fille du soldat inconnu
de
et avec Sylvie Gravagna
jeudis
vendredis samedis 19h dimanches 15h
En
cette année de commémoration de la Grande Guerre, il était normal de mettre en
avant le rôle important qu’ont joué les femmes, remplaçant leurs hommes partis
au front, sans certitude de leur retour ou dans quel état.
Sylvie
Gravagna nous conte l’histoire de Victoire Bayart, pupille de la nation, son
père mort au champ d’honneur. Victoire sera élevée par trois femmes, sa mère
militante qui espère le vote des femmes, sa grand-mère qui a bien du mal à
suivre l’évolution féminine et surtout la concierge, qui n’a peur de rien, et
qui sème l’esprit anarchiste dans l’esprit de Victoire.
Au
détour des chansons de Mireille et Jean Nohain, nous cheminons dans l’histoire
la petite et la grande, des scènes amusantes, des scènes édifiantes, en effet
on ne peut avoir une idée sur le colonialisme, le sexisme qui régnait à l’époque.
Qu’on se rassure, on rit beaucoup, le spectacle est mené comme une revue, on s’amuse
des textes de chansons ou des lectures du Petit Lavisse.
Un
spectacle qui m’a émue aussi, en souvenir de ma grand-mère Andréa, jeune femme
fauchée à 27 ans par une mauvaise grippe en 1914, comme d’autres elle
remplaçait son mari, elle n’a pas survécu à une grippe mal soignée. Augustin
est revenu en 1918 pour retrouver Rose sa fille de 10 ans ma mère.
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