Mise
en scène de Véronique Kapoian
Une
jeune femme assise à une table d’un café, elle est vêtue d’un manteau un peu
vague, on dirait qu’elle se cache de quelque chose, a-t-elle un handicap ?
Et puis elle nous interpelle, gentiment avec un gracieux sourire, on ne peut
que fondre, elle n’a pas l’air « foldingue », un peu excitée quand
même… elle parle de tout mais surtout d’amour, de ses amours, elle est très
attentive à ce que nous ressentions toutes ses histoires. Elle est amusante,
trouve tout normal dans l’attitude de ses « chéris », Siegfried, Yann
ou … Marguerite.
photo Fabienne Rappeneau |
Elle
n’en finit pas de raconter ses amours passées, et puis elle s’arrête pour se
concentrer sur … sa peau, a-t-elle peur de vieillir ? Telle Shéhérazade,
elle est « conteuse » pour se protéger, pour « sauver sa peau ».
Laurence
Pollet-Villard, une charmante comédienne, drôle qui vit vraiment son rôle et
nous l’offre en partage sur le slow de The Drifters – « Save the last dance for me » repris en français par Mort Shuman
photo Fabienne Rappeneau |
“And don't forget who's takin' you home
And in who's arms you're gonna be
Oh, darlin', save the last dance for me”
Une
curieuse histoire, comme sait les raconter Carole Fréchette, dont on connait en
France, « Simon Labrosse », « Jean et Béatrice », « Le
collier d’Hélène ».
Challenge théâtre 2014
Challenge théâtre 2014
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