Mise
en scène Yann Dacosta,
Avec
Jean-Pascal Abribat, Pierre Delmotte, Pauline Denize, Pablo Elcoq, Helene
Francisci, Benjamin Guillard, Guillaume Marquet
Un
matin Lenglumé se réveille, une gueule de bois mémorable, amnésie totale quant
à sa soirée surtout quand il retrouve dans son lit un inconnu qui ronfle comme
un sonneur. Ils sont tous deux anciens élèves de « l’institution Labadens » qui
avait organisé une fête.
La
ronde et joviale Mme Lenglumé ne pose pas trop de questions à son mari, elle
accepte donc à déjeuner le fameux Mistingue, alors qu’ils devraient être prêts
pour le baptême du petit Potard, cousin des époux… Norine, pendant le déjeuner
demande à son domestique le journal… celui-ci est bien embarrassé, puisque le
dit papier se trouve entre les mains de la cuisinière du dessus, qui lit son
feuilleton !
Alors
Justin prend n’importe quel journal qui lui tombe sous la main, et le remet à
Madame. Celle-ci commente les faits divers « on a retrouvé le corps d’une
pauvre charbonnière assassinée dans la rue de Lourcine »…
Ce
récit coupe l’appétit des deux hommes, en effet, ils ne se souviennent de rien,
mais l’un a trouvé dans sa poche un soulier de femme et l’autre un bonnet … que
s’est-il donc passé, ils ont trouvé également des morceaux de charbon ! Pas de
doute ils sont les assassins !
A
partir de ce moment, les deux compères vont tout faire pour cacher les preuves
de leur forfait. Mais c’est sans compter sur les quiproquos, les non-sens,
l’absurdité des uns et des autres. Lenglumé aura cette phrase mémorable « je ne
tuerai plus de charbonnières c’est trop salissant ! ».
La
mise en scène fourmille d’idées, ça débute d’ailleurs façon « Cabaret »,
les comédiens et les musiciens débordent de dynamisme, le décor et les costumes
sont très recherchés, ah le cousin Potard aime tant la couleur verte comme son
parapluie ! Belle direction de comédiens.
L'Affaire
de la rue de Lourcine est une comédie en un acte représentée pour la première fois
à Paris sur le Théâtre du Palais-Royal le 26 mars 1857. Eugène L abiche « croque » à belles dents la
bourgeoisie qu’il connaissait si bien.
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