jeudi 9 octobre 2014

L'affaire de la rue de Lourcine - Labiche


Mise en scène Yann Dacosta,

Avec Jean-Pascal Abribat, Pierre Delmotte, Pauline Denize, Pablo Elcoq, Helene Francisci, Benjamin Guillard, Guillaume Marquet

Un matin Lenglumé se réveille, une gueule de bois mémorable, amnésie totale quant à sa soirée surtout quand il retrouve dans son lit un inconnu qui ronfle comme un sonneur. Ils sont tous deux anciens élèves de « l’institution Labadens » qui avait organisé une fête.

La ronde et joviale Mme Lenglumé ne pose pas trop de questions à son mari, elle accepte donc à déjeuner le fameux Mistingue, alors qu’ils devraient être prêts pour le baptême du petit Potard, cousin des époux… Norine, pendant le déjeuner demande à son domestique le journal… celui-ci est bien embarrassé, puisque le dit papier se trouve entre les mains de la cuisinière du dessus, qui lit son feuilleton !

Alors Justin prend n’importe quel journal qui lui tombe sous la main, et le remet à Madame. Celle-ci commente les faits divers « on a retrouvé le corps d’une pauvre charbonnière assassinée dans la rue de Lourcine »…

Ce récit coupe l’appétit des deux hommes, en effet, ils ne se souviennent de rien, mais l’un a trouvé dans sa poche un soulier de femme et l’autre un bonnet … que s’est-il donc passé, ils ont trouvé également des morceaux de charbon ! Pas de doute ils sont les assassins !

A partir de ce moment, les deux compères vont tout faire pour cacher les preuves de leur forfait. Mais c’est sans compter sur les quiproquos, les non-sens, l’absurdité des uns et des autres. Lenglumé aura cette phrase mémorable « je ne tuerai plus de charbonnières c’est trop salissant ! ».

La mise en scène fourmille d’idées, ça débute d’ailleurs façon « Cabaret », les comédiens et les musiciens débordent de dynamisme, le décor et les costumes sont très recherchés, ah le cousin Potard aime tant la couleur verte comme son parapluie ! Belle direction de comédiens.


L'Affaire de la rue de Lourcine est une comédie en un acte représentée pour la première fois à Paris sur le Théâtre du Palais-Royal le 26 mars 1857. Eugène L abiche « croque » à belles dents la bourgeoisie qu’il connaissait si bien.



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