vendredi 22 septembre 2017

Les jumeaux vénitiens - C. Goldoni - Théâtre Hébertot


Site du théâtre ICI
Mardi au vendredi 21h
samedi 16h et 21h - dimanche 16h

Les jumeaux vénitiens
Carlo Goldoni
Mise en scène Jean-Louis Benoit
Avec Maxime d’Aboville – Olivier Sitruk – Victoire Bélézy - Philippe Berodot – Adrien Gamba-Gontard – Benjamin Jungers - Thibault Lacroix – Agnès Pontier- Luc Tremblais - Margaux Van Den Plas  



Jumeau de la ville, (l’illustrissime Venise) et jumeau des champs, (la montagne pas loin de Bergame), Tonino et Zanetto, connaissent leur existence mais ont été séparés à la naissance suite à un drame.

Vingt ans plus tard, ils arrivent à Vérone par le plus grand des hasards, Zanetto est fiancé à la belle Rosaura,  fine mouche, jolie, hélas, si le fiancé est mignon il est bête à manger du foin et peureux.

Tonino au contraire, a de l’allure, et brave il défend son prochain dès que celui-ci est attaqué, il attend sa promise Béatrice qui s’est enfuie pour le rejoindre, chaperonné par le meilleur ami de Tonino, hélas ce dernier est épris de la jolie fiancée !

Vrais jumeaux, donc vrais problèmes, confusions, quiproquos, scènes hilarantes entre l’affreux Pancrace (étonnant Olivier Sitruk !) et le benêt Zanetto, Maxime d’Abboville, qui n’a plus rien à prouver mais qui se donne toujours autant pour un rôle, et là deux !

Arlequin et Colombine, les serviteurs de leurs maîtres sont fiancés d’office, le couple Benjamin Jungers et Agnès Pontier fonctionne à merveille.

Victoire Bélézy, donne de l’émotion à son personnage, et Margaux Van Den Plas a une belle présence.  Tous les comédiens sont excellents et servent Goldoni et le théâtre.

L’adaptation est réussie, la mise en scène fidèle à l’esprit de l’auteur, Jean-Louis Benoit connait son affaire et sa direction de comédiens est parfaite. Le décor et les costumes sont recherchés, quel plaisir pour les yeux, un bel écrin pour cette charmante mais cruelle comédie.

 Anne Delaleu
22 septembre 2017


Carlo Goldoni (1707-1793) maître incontesté du renouveau de la comédie italienne,  amoureux de la France, admirateur de Molière, il a écrit en français « le bourru  bienfaisant » joué en 1771 à la Comédie Française, il vint en France pour enseigner l’italien aux princesses royales et surtout devint directeur du Théâtre Italien à Paris.

Mais la Révolution entrainera le retrait de sa pension royale, il mourra démuni. Le poète et député de la Convention Marie-Joseph Chénier, fit rétablir la pension pour sa veuve au lendemain de la mort de Goldoni.


On connait de lui « la locandiera », « les rustres », « la trilogie de la villégiature », « Arlequin serviteur de deux maitres » et tant d’autres œuvres, musicales ou théâtrales.



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