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Mardi au vendredi 21h
samedi 16h et 21h - dimanche 16h
Les jumeaux vénitiens
Carlo Goldoni
Mise en scène Jean-Louis Benoit
Avec Maxime d’Aboville – Olivier Sitruk – Victoire
Bélézy - Philippe Berodot – Adrien Gamba-Gontard – Benjamin Jungers - Thibault
Lacroix – Agnès Pontier- Luc Tremblais - Margaux Van Den Plas
Jumeau
de la ville, (l’illustrissime Venise) et jumeau des champs, (la montagne pas
loin de Bergame), Tonino et Zanetto, connaissent leur existence mais ont été
séparés à la naissance suite à un drame.
Vingt
ans plus tard, ils arrivent à Vérone par le plus grand des hasards, Zanetto est fiancé à la belle Rosaura, fine mouche, jolie, hélas, si le fiancé est mignon il est bête à
manger du foin et peureux.
Tonino
au contraire, a de l’allure, et brave il défend son prochain dès que celui-ci
est attaqué, il attend sa promise Béatrice qui s’est enfuie pour le rejoindre, chaperonné
par le meilleur ami de Tonino, hélas ce dernier est épris de la jolie fiancée !
Vrais
jumeaux, donc vrais problèmes, confusions, quiproquos, scènes hilarantes entre
l’affreux Pancrace (étonnant Olivier Sitruk !) et le benêt Zanetto, Maxime
d’Abboville, qui n’a plus rien à prouver mais qui se donne toujours autant pour
un rôle, et là deux !
Arlequin
et Colombine, les serviteurs de leurs maîtres sont fiancés d’office, le couple Benjamin
Jungers et Agnès Pontier fonctionne à merveille.
Victoire
Bélézy, donne de l’émotion à son personnage, et Margaux Van Den Plas a une
belle présence. Tous les comédiens sont
excellents et servent Goldoni et le théâtre.
L’adaptation
est réussie, la mise en scène fidèle à l’esprit de l’auteur, Jean-Louis Benoit
connait son affaire et sa direction de comédiens est parfaite. Le décor et les
costumes sont recherchés, quel plaisir pour les yeux, un bel écrin pour cette
charmante mais cruelle comédie.
Anne Delaleu
22 septembre 2017
Carlo
Goldoni (1707-1793) maître incontesté du renouveau de la comédie italienne, amoureux de la France, admirateur de Molière,
il a écrit en français « le bourru bienfaisant »
joué en 1771 à la Comédie Française, il vint en France pour enseigner l’italien
aux princesses royales et surtout devint directeur du Théâtre Italien à Paris.
Mais
la Révolution entrainera le retrait de sa pension royale, il mourra démuni. Le
poète et député de la Convention Marie-Joseph Chénier, fit rétablir la pension
pour sa veuve au lendemain de la mort de Goldoni.
On
connait de lui « la locandiera », « les rustres », « la
trilogie de la villégiature », « Arlequin serviteur de deux maitres »
et tant d’autres œuvres, musicales ou théâtrales.
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