jeudi 3 novembre 2016

Venise n'est pas en Italie - I. Calberac - théâtre des Béliers parisiens



Site du théâtre ICI
mercredi au samedi 19h et dimanche 15h30
1h20

Venise n’est pas en Italie
Ivan Calberac (écriture et mise en scène)
Avec Thomas Solivérès

Emile écrit son journal intime, comme tous les ados. Emile et Pauline sont deux ados amoureux, ils sont dans le même lycée, ils n’ont pas du tout le même statut social, son père à lui est VRP, elle son père est chef d’orchestre, deux mondes, qui finiront hélas par se rencontrer.

La mère d’Emile le teint en blond parce que c’est plus joli. Il n’ose pas la contrarier, mais il aimerait tant qu’elle cesse…

Un jour, Pauline propose à Emile de la rejoindre à Venise, elle y donne un concert dirigé par son père.

Montargis – Venise départ immédiat !

Et voilà que la magie commence, l’amour donne des ailes, renverse les montagnes, il pensait qu’il partirait seul mais voilà que ses parents lui annonce la « bonne » nouvelle, ils partiront tous en caravane ! La honte ! En plus s’ajoute au voyage le grand frère baffeur-dragueur …

Début balbutiant des amours d’un jeune homme romantique, gaffeur il préfère faire passer ses parents pour ses cousins, il a honte de leurs manières brusques à côté des trop raffinés parents de Pauline. Emile découvrira aussi son frère sous un autre jour, la Fenice lui ouvrira ses portes après une mémorable bataille linguistique avec la préposée aux billets qui comme tout italien parle plus souvent anglais que français.

Une mise en scène qui démontre le talent multiple de Thomas Solivérès, il est tendre, drôle, émouvant, il endosse les personnages les uns après les autres avec une maestria incroyable.


On rit beaucoup de cette famille dont « la vie n’est pas un long fleuve tranquille » et la fin de l’histoire est à imaginer selon son état d’âme ! 

Anne Delaleu
3 novembre 2016


2 commentaires:

  1. rien que pour le comédien, cela vaut le coup! Un très bon souvenir d'Avignon!

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    1. J'avais lu ton billet en effet ! je me posais la question sur le titre, l'auteur a dû prendre la chanson de Reggiani.

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