Lundi
9 mai 19h. Par une soirée bruineuse, j’arrive rue Corneille et j’aperçois, non
pas l’illustre auteur, mais le sympathique Yann, bisous, et nous entrons enfin
par l’entrée des artistes, mon rêve depuis 40 ans !!
Contente
de retrouver Miss Gladys et les autres blogueurs, les anciens, les nouveaux venus. Montée des escaliers, un
labyrinthe pour aller au 3ème, mais tout était parfaitement organisé
par le théâtre de l’Odéon et Gladys.
Enfin,
me voilà dans la salle Serreau, re-bisous, comment vas-tu ? Alors on aime
aussi les carambars ?! Et qu’as-tu vu ? Qu’est-ce que tu vas voir ?
Ah tu vas voir ça ! Moi ça ne me tente guère… et patati patata ! Miss Paillettes me narre les derniers évènements de ses théâtres, on parle aussi régime, pas celui des intermittents mais celui qui devrait nous faire perdre un peu de poids...
Le
buffet bien garni nous faisait de l’œil, et en route pour la première visite du
théâtre, on aura perdu quelques grammes avec ça !
Nous
voici dans la salle à l’italienne, historique de la salle, inaugurée par
Marie-Antoinette, en 1782. Un lieu chargé d’histoires, la grande et la petite.
Plafond
de Matisse, sur demande d’André Malraux. Rappel des événements de 1968 qui
amenèrent Jean-Louis Barrault à abandonner ses fonctions et le théâtre, hélas à
fermer pour plusieurs mois, la « contestation » ayant laissé de nombreuses
empreintes…
Pourquoi
la « corbeille » ? Parce que les dames portaient des décolletés
vertigineux, et que des petits plaisantins (ancêtres de Sapin et Baupin ??)
lançaient du haut du « Paradis » des petits papiers ou autres choses !
La baignoire, parce que l’on voit le haut du corps, quant au poulailler je
préfère le terme paradis, voir ou revoir les « enfants du paradis »
de Carné.
L’orchestre,
n’était pas non plus prisé par les spectateurs c’était même un endroit à haut
risque et très « chaud » puisque la cire des chandelles dégoulinaient
sur les perruques – relire à ce propos les « caractères » de La
Bruyère qui en fait une belle description.
moâ !!! |
Enfin,
visite des coulisses, et arrivée sur scène, me voilà « Sarah-Anne Delaleu-Bernhardt »,
explications des portiques, rideaux, machineries, qui ne sont plus manuelles
mais lancées par informatique. Il faut vivre avec son temps et les marins ne
trouveraient plus de boulot dans les théâtres de nos jours. Anecdotes sur certaines
mises en scène et imprévus dans le déroulement de certaines soirées. Molière
disait que les « comédiens étaient d’étranges animaux » mais les
vrais bestioles ne sont pas faciles à diriger non plus !
l'escalier qui mène au sous-sol et seul vestige du théâtre original. |
Belle
soirée, on boit, on rit, on s’amuse, on s’impatiente pour le tirage au sort du
quizz et les places à gagner.
Je quitte la soirée, rebisous de loin, et dans la nuit éclairée par dame lune, pas
grand monde vers le Luxembourg, petite pluie fine et me voilà dans mon carrosse
(enfin le 38) qui me reconduit à la maison.
Merci Gladys merci l'Odéon !
Merci Gladys merci l'Odéon !
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