Faire danser les
alligators sur la flûte de pan
D’après
la correspondance de Louis-Ferdinand Céline
adaptation
Emile Brami
mise
en scène Ivan Morane
Un
vrai bric-à-brac dans cet appartement, un piano dans un coin, des cordes à
linge sur lesquelles sèchent les feuillets de l’auteur, lui sirotant son café,
jouant du piano, et s’installant à son bureau pour rédiger une lettre à son
éditeur. Il s’approche de son lit et se couche, puis une voix radio annonce la
mort de Louis-Ferdinand Céline, auteur controversé mais génial.
Denis
Lavant est « habité » par Céline, il vocifère, insulte, vrai diable
sorti de la boite, il hume avec dédain tous les livres de ses confrères jeunes
et vieux, qu’il envoie valdinguer sans cérémonie sur le plancher, ce qui donne
lieu à un texte corrosif certes, mais on ne peut s’empêcher de rire sans
retenue.
Il
balance dans tous les sens du terme, véritable acrobate, se joue de l’espace,
virevolte, bondit, parle beaucoup, tout le monde littéraire passe à la
moulinette.
Ivan
Morane signe une mise en scène vive avec le génial Denis Lavant comme trublion.
Un
grand moment de théâtre et de littérature.
tu confirmes les bons échos autour de cette pièce!
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