samedi 16 juillet 2016

Festival Teatro a corte - La partida - V. Cendoya



Site du château Racconigi
Site de la Compagnie Vero Cendoya

Anne Delaleu
Torino
Racconigi Parco
16 juillet 2016
 photos Domenico Corte





La partida
Vero Cendoya (Espagne)

L’Espagne et leur spectacle « La partida » nous n’échappons pas au foot, que l’Espagne adore (c’est vrai qu’ils ont de bonnes équipes eux !), danse et chant et participation active !

Un terrain de foot, des supporters de chaque équipe, grimés des couleurs qu'ils défendent.
Mais voilà, il y a sur le terrain cinq danseuses, vêtues de short, cinq footballeurs, et l'homme en noir, l'arbitre qui n'a pas commencé mais se fait copieusement siffler dès le départ ! ça commence plutôt mal pour lui, il s'en fiche il a d'autres projets, d'autres rêves...


La partie commence, les danseuses jouent de tous leurs atouts, elles ne sont pas toujours bonnes joueuses, elles usent de tout l'artifice féminin pour se forger une place, dans la vie ou et sur le terrain.

A la mi-temps, un fantastique numéro de cabaret par notre arbitre déjanté à fond, plumes et strass ! Si tous les arbitres faisaient comme lui, je veux bien rester devant mon écran de télé lors des matchs de foot que j'ai l'habitude de fuir…

Durant ce laps de temps, les filles ont revêtu une robe du même ton que leur maillot et les hommes plus "classes" enfilent un veston. Jeux de pouvoirs, de danses, les couples se font et se défont, jeux de ballons, mais n'oublions pas de marquer des buts, et les hommes ont plus de chance ou l'arbitre dans la poche. Les supporters sont là aussi pour hurler des encouragements ou des insultes comme toujours.


Un drôle de moment chorégraphique sur le foot. Le sport intéresse les artistes, les intellectuels qui se nourrissent de ces moments physiques dans leur fauteuil. Salvador Dali était un fou de foot !


Tout finira par un bal musette entre les danseurs, les footballeurs et le public.




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