Site du château Racconigi
Site de la Compagnie Vero Cendoya
Anne Delaleu
Torino
Racconigi Parco
16 juillet 2016
La partida
Vero Cendoya (Espagne)
L’Espagne
et leur spectacle « La partida » nous n’échappons pas au foot, que l’Espagne adore
(c’est vrai qu’ils ont de bonnes équipes eux !), danse et chant et
participation active !
Un
terrain de foot, des supporters de chaque équipe, grimés des couleurs qu'ils
défendent.
Mais
voilà, il y a sur le terrain cinq danseuses, vêtues de short, cinq
footballeurs, et l'homme en noir, l'arbitre qui n'a pas commencé mais se fait
copieusement siffler dès le départ ! ça commence plutôt mal pour lui, il s'en
fiche il a d'autres projets, d'autres rêves...
La
partie commence, les danseuses jouent de tous leurs atouts, elles ne sont pas
toujours bonnes joueuses, elles usent de tout l'artifice féminin pour se forger
une place, dans la vie ou et sur le terrain.
A
la mi-temps, un fantastique numéro de cabaret par notre arbitre déjanté à fond,
plumes et strass ! Si tous les arbitres faisaient comme lui, je veux bien
rester devant mon écran de télé lors des matchs de foot que j'ai l'habitude de
fuir…
Durant
ce laps de temps, les filles ont revêtu une robe du même ton que leur maillot
et les hommes plus "classes" enfilent un veston. Jeux de pouvoirs, de
danses, les couples se font et se défont, jeux de ballons, mais n'oublions pas
de marquer des buts, et les hommes ont plus de chance ou l'arbitre dans la
poche. Les supporters sont là aussi pour hurler des encouragements ou des
insultes comme toujours.
Un
drôle de moment chorégraphique sur le foot. Le sport intéresse les artistes,
les intellectuels qui se nourrissent de ces moments physiques dans leur
fauteuil. Salvador Dali était un fou de foot !
Tout
finira par un bal musette entre les danseurs, les footballeurs et le public.
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