Théâtre de la Huchette site ICI
Jusqu’au 1er septembre.
du mardi au vendredi à 21h – samedi 16h et 21h,
Comédiens !
Librement inspirée de l’opéra «Paillasse» de
Ruggero Leoncavallo
Concept et mise en scène : Samuel Sené
Livret et paroles des chansons : Eric Chantelauze
Musique : Raphaël Bancou
Avec Marion Préïté (Coco) ; Fabian Richard (Pierre) ;
Cyril Romoli (Guy)
1948 rue de la Huchette. Un jeune
couple s’affaire sur la petite scène du tout nouveau théâtre une aubaine pour
eux. Ils viennent de Lyon, tournée après tournée, les voilà enfin à Paris. Pierre
est anxieux, la scène n’est pas large, et il faudra composer avec les décors et
en laisser d’autres. En plus, Guy est en retard ! C’est un copain de promo
de Colette – dite Coco -. Il leur fallait un partenaire de rechange et elle a
pensé à lui. Pierre n’est pas ravi, il lui trouve tous les défauts et un tic
agaçant !
Enfin le voilà ! Guy est en retard, il a
confondu le Caveau de la
Huchette et le théâtre pas très connu encore. Ils répètent, Pierre
trouve toujours quelque chose à dire de désagréable à Guy, celui-ci est bonne pâte,
et reprend sans rechigner, en plus il ne sait pas bien son texte…
Coco avouera à Guy, qu’elle va auditionner pour le rôle de Desdémone, elle aime Pierre, mais continuer de jouer ce vaudeville nunuche lui pèse… et elle ne l’a toujours pas dit à son mari.
Pierre est jaloux, il deviendra odieux avec Coco, à
la limite de la folie. Guy essaiera tant bien que mal d’arranger – hélas – les choses,
il est gaffeur. « Come finirà la commedia ?»
Pour ceux qui connaissent « Pagliacci »
il y a en effet un air de ressemblance, tout est adapté, très bien ma foi, des
chansons entraînantes, des portés de danse amusants, vu la largeur de la scène.
Marion Préïté a un beau timbre de voix, Fabian Richard est tourmenté à souhait,
Cyril Romoli fait une superbe démonstration, danse, attitude, imitations d’accent,
pianiste chevronné. Ils jouent tous les trois avec beaucoup de sincérité et de
dynamisme.
Un beau spectacle à voir et pour découvrir trois
talents !
Anne Delaleu
4 août 2018
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