Avec Simon-Pierre Boireau, Claire Boyé, Benjamin
Broux, Céline Esperin, Adrien Jolivet, Antoine Séguin
Création marionnettes :
Juliette Prillard – Décors Vincent Léger
Au fond une
ville en découpe, avec ses lumières et un muret devant qui servira pour nos « marionnettes », les
comédiens tiennent plusieurs rôles et endossent les costumes des citoyens de la
ville.
Il y a le
bonimenteur qui nous présente les principaux personnages, le héros Diego, son
amie Victoria. Et il y a les braves citoyens qui apparaissent tels des guignols dans leur
théâtre.
L’action peut
se situer dans n’importe quel pays, là un gouverneur bedonnant et pleutre
laisse sa ville aux mains d’un homme séduisant - la Peste – flanqué de sa sémillante
et venimeuse secrétaire. Ils font main basse sur toutes les libertés.
Ne plus
réfléchir, ne plus penser, ne pas se regrouper.
Les citoyens
devront se soumettre ou trépasser, Diego veut lutter et pouvoir aimer Victoria.
Il est la résistance mais rencontre l’égoïsme, l’indifférence et surtout la
peur. Il vaincra la peur mais à quel prix.
Sommes-nous
des marionnettes ? Est-on manipulé à notre insu ou avec notre consentement ?
La mise en
scène de Charlotte Rondelez déborde d’imagination et d’inventivité, les comédiens sont excellents, le texte
est drôle, féroce et hélas très actuel, il nous force à réfléchir à nos choix
de vie, nous avons tout entre les mains pour vaincre la Peste.
voilà qui doit faire réfléchir!
RépondreSupprimer