Mise en scène
Stanislas Grassian
Avec Cesare
Capitani et Manon Leroy (en alternance avec Laetitia Favart)
Musique :
Monteverdi, Guesualdo et Grancini.
Michelangelo
Merisi plus connu sous le nom de Caravage raconte sa vie, sa jeunesse, ses
blessures, un récit en clair-obscur.
Ce
génie tourmenté, n’ayant peur de rien ni de personne, a pourtant maille à
partir avec l’Inquisition, il réussit à braver l’opinion de tous et refuse le
compromis d’un mariage pour se protéger. Son art, il l’apprend grâce à ses maîtres qu’il dépasse
tous, il peint comme il vit, avec sensualité, cruauté. Il travaille ses sujets
à même la toile sans croquis. Ses modèles, il les trouve dans les rues, de
pauvres gens, des prostituées.
Chaque
scène est un tableau à lui seul, grâce au talent des comédiens et aux jeux de
lumière. Nous découvrons et nous « voyons » les œuvres par le récit
qu’en fait Caravage, Manon Leroy est une partenaire attentive, importante,
indispensable pour faire rebondir l’intrigue, « lasciatemi morire » chante-t-elle,
elle sera le glaive qui délivrera Caravage.
Cette
pièce a obtenu un franc succès, mérité, c’est une belle leçon d’histoire de
l’art conté avec talent par Cesare Capitani.
« Moi,
Caravage » est adapté du roman « La course à l’abîme » de
Dominique Fernandez, un grand amoureux de l’Italie et de l’art.
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