Van Gogh, deux frères pour une vie
Création, mise en scène et interprétation
Sous le regard bienveillant d’Annie Vergne
Ghislain Geiger (Théo) et Julien Séchaud (Vincent)
Vincent peint, Théo vend, ils ont un amour fraternel indéniable et sans réserve.
Difficile d’être le frère d’un génie ! il
faut le protéger de lui et des autres, les amours compliquées de Vincent, son
licenciement de chez Goupil, il ne supporte pas que l’art soit une marchandise !
et puis Vincent pour suivre la tradition familiale veut devenir pasteur,
mais il est instable, irritable. Il en faut de la patience…
Ses crises de démence, sa dépression, Théo tente en vain de gérer mais fait en sorte que Vincent ne manque de rien. Ils se retrouvent à Paris, avec toujours le même bonheur, Théo n’a pas une grande santé non plus. Il se rend bien compte que son frère va de plus en plus mal, il lui fera rencontrer le docteur Gachet. Vincent s’entendra bien avec lui, mais sa folie l’emportera. Théo malade, le rejoindra quelques mois plus tard. Sa veuve fera transférer sa dépouille auprès de Vincent. Elle s’occupera de faire connaître l’œuvre de son beau-frère.
D’après la correspondance des deux frères Van Gogh. Ghislain Geiger campe un Théo solide, humain, Julien Séchaud est le fragile Vincent, toujours prêt à aider les autres, mais en proie à des crises de démence impressionnantes.
Un spectacle émouvant, interprété avec beaucoup d’intensité et de délicatesse.
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