mercredi 10 juin 2015

Du domaine des Murmures - Martinez/Pliya - théâtre de Poche Montparnasse



D’après le roman de Carole Martinez

Adaptation, scénographie et mise en scène, José Pliya



Nous sommes les pèlerins, en entrant dans la salle, Esclarmonde attend, elle est assise sur un petit tabouret, muette, en méditation, un carré de pierres à ses pieds .

Puis, Esclarmonde, nous raconte son emmurement voulu, souhaité, pour échapper à un mariage non désiré avec ce rustre de Lothaire, sa seule liberté, c’est la foi ardente, une foi qui l’a met à l’épreuve bien cruellement… elle vivra donc en recluse, avec une petite fenêtre par laquelle on passera la nourriture et l’eau.

Tout le village sera suspendu aux lèvres de leur « sainte » et de l’enfant qui porte les stigmates du Christ, personne ne s’est étonné qu’une jeune vierge ait enfanté... Il y aurait tant à perdre de bénéfice, avec le passage des pèlerins, des marchands.

Ruses, chantage, faux dévots, mensonges. Mais aussi révélations, ainsi son ancien promis, Lothaire est devenu poète, doux comme un agneau, il devient la honte de son père, mais un véritable ami pour Esclarmonde.

Du roman de Carole Martinez, José Pliya en a fait un long monologue, l’adaptation est fidèle, Valentine Krasnchok a l’intensité du personnage, sa jeunesse, sa fougue. Les chants écrits par Hildegarde de Bingen, bénédictine mystique, auteur et compositeur du XIIème siècle, accompagnent la destinée d’Esclarmonde et du seigneur des Murmures.


La seule chose qui me fâche c’est le micro sur pied… aucun intérêt, certes elle murmure parfois dans le micro, mais de toutes façons on ne saisit pas vraiment ce qu’elle dit, et plus grave, lorsqu'elle se lève, le micro lui barre le visage ! 

1 commentaire:

  1. dommage pour le micro! Noté pour Avignon, dommage qu'il y ait tant de tentations dans ce créneau horaire, le choix va être dur!

    RépondreSupprimer