D’après
le roman de Carole Martinez
Adaptation,
scénographie et mise en scène, José Pliya
Nous
sommes les pèlerins, en entrant dans la salle, Esclarmonde attend, elle est
assise sur un petit tabouret, muette, en méditation, un carré de pierres à ses
pieds .
Puis,
Esclarmonde, nous raconte son emmurement voulu, souhaité, pour échapper à un
mariage non désiré avec ce rustre de Lothaire, sa seule liberté, c’est la foi
ardente, une foi qui l’a met à l’épreuve bien cruellement… elle vivra donc en
recluse, avec une petite fenêtre par laquelle on passera la nourriture et l’eau.
Tout
le village sera suspendu aux lèvres de leur « sainte » et de l’enfant
qui porte les stigmates du Christ, personne ne s’est étonné qu’une jeune
vierge ait enfanté... Il y aurait tant à perdre de bénéfice, avec le passage des pèlerins, des marchands.
Ruses, chantage, faux dévots, mensonges. Mais aussi
révélations, ainsi son ancien promis, Lothaire est devenu poète, doux comme un
agneau, il devient la honte de son père, mais un véritable ami pour
Esclarmonde.
Du
roman de Carole Martinez, José Pliya en a fait un long monologue, l’adaptation
est fidèle, Valentine Krasnchok a l’intensité du personnage, sa jeunesse, sa
fougue. Les chants écrits par Hildegarde
de Bingen, bénédictine mystique, auteur et compositeur du XIIème siècle, accompagnent
la destinée d’Esclarmonde et du seigneur des Murmures.
La
seule chose qui me fâche c’est le micro sur pied… aucun intérêt, certes elle
murmure parfois dans le micro, mais de toutes façons on ne saisit pas vraiment ce qu’elle
dit, et plus grave, lorsqu'elle se lève, le micro lui barre le visage !
dommage pour le micro! Noté pour Avignon, dommage qu'il y ait tant de tentations dans ce créneau horaire, le choix va être dur!
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