Site du théâtre
avec
Stéphanie Lanier, Michel Ouimet et Andréa Retz Rouyet
Sur
scène, un espace entouré par un autre espace avec des fauteuils d’orchestre et
les lettres « e » calligraphiées et s’éparpillant dans tous les sens, de
l’autre côté le profil d’un chat qui observe.
Il
y a aussi, la machine à écrire et sur l’espace d’une feuille de papier blanc qu’il
faut remplir dans tous les sens, pour aligner les verbes, les phrases.
On
arrive à l’espace rectangle d’un lit où l’on dort et où l’on passe une bonne
partie de la journée.
photo Marion Duhamel |
La
scène de l’appartement est drôle, les comédiens passant sur le plan projeté à
terre et déambulant dans chaque pièce, tout en répondant à un « qui fait
quoi et où ? ». La découpe d’un immeuble qui nous permet de voir les
intérieurs des appartements, la vie quotidienne et le jeu consiste à observer,
imaginer surtout !
photo Marion Duhamel |
Peu
à peu d’autres espaces, du plus petit au plus grand, à l’immense, à la rue et
aux maisons, à la terre, au monde, aux frontières. Tout ce qui en découle.
Le
texte est riche, ludique, les exercices de style intéressants pour nous
réapprendre à savourer ce qui nous entoure, le décortiquer pourquoi pas et
prendre conscience, ne pas en perdre une miette.
Un
texte servi par de bons comédiens qui l’air de rien s’amusent comme nous ! La
mise en espace et en scène d’Anne-Marie Lazanni est intelligente, distrayante, elle
donne envie de replonger dans l’univers de Pérec, trop tôt disparu.
Challenge théâtre 2015
symapthique!
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