Avec
Christine Farré, Jean-Marc Bordja, Nicolas Pignon
Une
mise en scène qui ne laisse pas indifférent, tant par le jeu des comédiens que
par la reconstitution de l’atelier ou du salon de Mirbeau, des esquisses
accrochées sur les murs, des tissus au sol, dont un magnifique rouge, couleur
de la passion, quelques mottes de glaise, etc.
Christine
Farré se glisse dans la peau de l’artiste, elle ne joue pas, elle ressent
vraiment la folie de Camille, son bonheur de créer et sculpter, mais aussi son
obsession du manque d’argent, nous prenant à témoin quand elle parle de Rodin,
persuadée qu’il veut la faire enfermer !
Ses
amis Mirbeau, Blot et Hasselin, novateurs chacun dans leur art, qui ne se
souvient du magnifique roman de Mirbeau « Journal d’une femme de chambre »
ou de la pièce « Les affaires sont les affaires », Mirbeau ne pouvait
qu’être attiré par ce génie, cette femme fragile, dévorée d’un feu intérieur,
quant à Hasselin il a été un des premiers à se rendre compte et s’émouvoir de l’état
mental de Camille.
C’est
le spectacle à voir en ce moment où l’on célèbre les 150 ans de sa naissance, c’est
intelligent, émouvant, intéressant parce que tout le texte est basé sur les
nombreuses correspondances de Camille et de ses amis.
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