de Renaud MEYER mise en scène de l’auteur.
Décor Jean-Marc STEHLE assisté de Catherine RANKL
avec Sara GIRAUDEAU, Julien BOISSELIER et Jean-Paul BORDES
et le Manhattan Jazz Band, Xavier BORNENS (Trompette), François FUCHS (Contrebasse), Aidje TAFIAL (Batterie)
Qui ne connait l’œuvre de Scott Fitzgerald, si ce n’est par le
cinéma.
Renaud Meyer écrit la descente aux enfers de ce couple mythique des années
20 aux Etats Unis, l’ascension d’Hemingway leur ami, sa trahison, la folie de
Zelda et son internement.
Le premier acte se passe dans leur chambre, Zelda veut absolument que son
mari lui fasse un enfant. C’est sexe, alcool et jazz. A côté leurs invités ne
se rendent compte de rien, de toute façon ils sont là pour faire la fête.
Il y a heureusement le Manhattan Jazz Band pour donner vie à cette pièce.
Après l’entracte, le second acte est plus intéressant, le duo Fitzgerald/Hemingway
fonctionne bien, Zelda a donné naissance à une petite fille, on sent bien que son
esprit commence à sombrer.
Ce spectacle me laisse sur ma faim, la pièce pourrait commencer sans
problèmes avec le second acte ! le premier veut poser les personnages, l’ambiance,
leurs disputes incessantes, les gamineries de Zelda, mais c’est vain, trop long,
répétitif. C’est toujours difficile de raconter l’histoire d’un auteur
puisqu’il vit surtout à travers ses œuvres.
Il y a de la créativité dans les décors, les costumes. Les acteurs se
donnent à fond, mais il n’y a pas d’émotion, le dernier tableau avec une Sara
Giraudeau enfermée dans sa folie, qui sort d’une sorte de boite à musique,
déguisée en danseuse avec un corset qui ressemble fort à une camisole et
entourée de tournesols.
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