Le docteur
est très embarrassé, d’autant plus qu’il mène une vie tranquille, ses
fréquentations, son ami journaliste avec qui il aime se retrouver. Mais Glas
comprend cette jeune et jolie femme qui le renvoie à son idéal perdu. Comment
lui prouvera-t-il son attachement ? Jusqu’où ira-t-il ?
Söderberg (1869-1941) a
eu le courage de dénoncer la maltraitance faite aux femmes, l’intégrisme sous
toutes ses formes. La liberté d’aimer sans se justifier, sans a priori.
Cette belle
pièce trop en avance sur son époque, nous parait bien lointaine, mais au fond
n’y a-t-il pas encore dans certaines contrées des « Helga » qui
souffrent et des Docteur Glas qui tentent l’impossible.
Un beau texte
magistralement servi par deux comédiens intenses, Sofia Maria Efraimsson et
John Paval dans la mise en scène vibrante d’Hélène Darche.
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