Avec Benjamin
Bollen
mis en scène par Stéphanie WURTZ
Il
entre, serre les dents, regarde d’un œil assassin son « orchestre »,
ceux qui l’ont trahi sont là, ceux qui ont signé pour le faire partir.
C’est
vrai qu’il n’est pas au premier abord facile, mais c’est l’apanage des grands
chefs d’orchestre !
Ah
mais, il leur en fait voir de toutes les couleurs, et sa palette est
large ! Il leur explique son amour sincère de la musique, on rit de sa
naïveté en amour, on frissonne quand il s’approche de son souffre-douleur qui
lit, il est vrai, la partition à l’envers… Il les insulte copieusement avec des
mots et des phrases bien choisies
La
musique baigne cette étrange atmosphère (Bach, Mozart et Beethoven). On rit
beaucoup. On peut aussi s’amuser à deviner quels sont les vrais maestros
auxquels a pensé Victor Haïm.
Benjamin
Bollen est sûrement le fils de Robert Hirsch et Louis de Funès, c’est un
phénomène à découvrir. Il incarne sa mère, son père, l’ami des parents - qui a
de drôle d’idées concernant une comédie musicale sur les camps de
concentration…- il virevolte, se plie,
se détend, ses mimiques sont irrésistibles c’est un « homme
orchestre ».
Stéphanie
Wurtz a bien compris tout ce qu’elle pouvait tirer de lui et sa mise en scène
sert adroitement le texte.
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