Les dimanches à 15h
Du 12 octobre au 27
novembre 2011
Victor Hugo
Création en 1833
théâtre de la Porte st Martin. Pour l’anecdote, Mlle Georges était Marie et
Juliette Drouet, maîtresse d’Hugo, Jane.
Elle était si nulle que la critique l’a éreintée et l’a dégoutée de la
scène !
Mise en scène :
Pascal Faber
Pierre Azema,
Florence Cabaret, Stéphane Dauch, Pascal Guignard, Frédéric Jeannot, Florence
Le Corre, Sacha Petronijevic, Flore vannier-Moreau
Marie Tudor,
« Marie la sanglante », fille d’Henri VIII et de Catherine d’Aragon a
eu une jeunesse malheureuse, rejetée par son père, éloignée de sa mère. Elle doit
se marier pour raison d’Etat avec Philippe futur roi d’Espagne. Quant à Simon
Renard, chargé des négociations, il veut
se débarrasser du favori de la reine, Fabiani.
C’est l’amour
passionné d’une reine. Marie a été le témoin de l’humiliation de sa mère et
elle se vengera durement de son amant qui l’a trahie. Elle se montrera machiavélique
pour fomenter le complot contre Fabiani, mais folle amoureuse et désespérée
elle tentera tout pour le sauver de l’échafaud, avec l’aide de sa rivale Jane.
C’est l’amour
sincère d’une jeune fille pour un séducteur. Jane est une victime depuis sa
naissance, orpheline, elle doit tout à Gilbert, il veut l’épouser, a-t-elle eu
le choix ?
C’est l’amour ambigu
d’un simple ouvrier amoureux de la seule femme qu’il ait connu, qu’il ait
élevé. A-t-il fréquenté d’autres femmes ou désire-t-il la protéger en
l’épousant ?
C’est l’amour du
pouvoir, de l’argent, Fabiani, Chandos et Renard en sont les manipulateurs.
Le drame d’Hugo est
parfaitement mis en scène, harmonie du décor avec le drame qui va se jouer
devant nous, harmonie des costumes, smokings élégants pour ces messieurs de
la Cour, robe simple pour Jane, robe incarnat pour Marie la Sanglante.
Les comédiens
apportent leur sincérité dans leurs rôles respectifs et donnent chair et vie à
la pièce. Il y a une intensité qui nous tient en haleine jusqu’au bout.
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