Zola l’infréquentable
Texte et mise en scène : Didier Caron
Créateur lumières : Denis Schlepp
Costumes : Mélisande de Serres - Perruques : Vincenzo Ferrante
Scénographe : Capucine Grou-Radenez
Une matinée bien triste et pluvieuse, de décembre 1897, les obsèques d’Alphonse Daudet, au Père Lachaise, à la demande de Léon son fils, Emile Zola intervient et rend hommage à son ami Alphonse.
Revenons quelques temps auparavant, dans le salon
d’Alphonse, Emile Zola s’apprête à partir, mais voici Léon Daudet, surexcité il
revient de l’Ecole Militaire, on a dégradé Dreyfuss ! l’antisémite Léon
est aux anges, tout l’oppose à Zola.
Zola le connaît depuis longtemps, il n’a guère d’estime pour ce personnage, écrivain sans talent, raciste, antisémite. Léon quant à lui, déteste Zola « l’italien », déteste ses écrits, ils sont au moins d’accord sur quelque chose, ils se méprisent !
Zola a une vie privée compliquée, une femme tolérante, une maitresse et deux jeunes enfants. Léon est en instance de divorce avec Jeanne Hugo, petite-fille de l’écrivain (Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir…).
Le duel verbal sera rude entre les deux hommes, Zola essayant de fléchir Daudet, n’arrivant pas à le convaincre. Viendra la publication de «J’accuse » dans le journal l’Aurore, Zola sera contraint de s’enfuir en Angleterre. Sa fin de vie restera un mystère, assassinat ou pas ?
co Fabienne Rappeneau |
co Fabienne Rappeneau |
Didier Caron a signé une page d’Histoire importante et nécessaire, sa mise en scène est puissante, et quels merveilleux comédiens que Pierre Azema et Bruno Paviot. Ils sont parfaitement ancrés dans leurs personnages et leurs joutes verbales sont un délice !
En fait vous pouvez courir fréquenter M. Zola !
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