Huis clos
Jean-Paul Sartre
Mise en scène Jean-Louis Benoit et Antony Cochin
Lumières Jean-Pascal Pracht
Costumes Marie Sartoux
Avec Maxime d'Aboville, Marianne Basler, Mathilde Charbonneaux, Antony Cochin
Une porte donnant sur une pièce, couleur dominante rouge, des housses sur les meubles, où est-on ? voilà deux hommes, l’un a l’air de connaître les lieux, l’autre demande avec inquiétude s’il peut sortir, ce qui amuse beaucoup le gardien. On saura plus tard que Garcin était journaliste et qu’il est mort fusillé.
Quelques temps après, le gardien fait entrer une femme, elle est nerveuse, cherche une certaine Florence, ne s’occupe pas du tout de Garcin. Ils ont chacun leur divan, leur territoire, Inès était amoureuse de Florence, elles se sont suicidées, Inès pensait la retrouver dans ce lieu.
Et Estelle fait son entrée, élégante, jolie, Inès n’est pas indifférente. Estelle “voit” son enterrement et fait le constat de l’hypocrisie de sa famille. Elle a aussi un lourd secret.
Ces trois personnages après les présentations, vont s’affronter, se supporter, ils auront l’opportunité de fuir ce lieu, mais non, ils se résignent et après tout pourquoi ne pas continuer à se déchirer, ils n’ont plus que ça à faire de toute façon !
« L’enfer, c’est les autres », réplique connue, l’enfer c’est soi-même aussi, nous avons la liberté d’agir, de penser.
La mise en scène de Jean-Louis Benoit et Antony Cochin fait ressortir l’humour du texte, c’est vrai que l’on sourit souvent, les situations cyniques, le jeu des comédiens. Maxime d’Aboville sait jouer de son charme, Marianne Basler distille son venin avec bonheur, Mathilde Charbonneaux joue parfaitement la jeune écervelée antipathique et monstrueuse.
Un trio infernal que l’on a plaisir à suivre !
Théâtre de l’Atelier
11 février 2022
Anne Delaleu
Merci au metteur en scène Jean-Louis Benoit, Marianne Basler et Mathilde Charbonneaux qui ont pris le temps de bavarder avec nous après la représentation, Jean-Louis Benoit nous expliquant son point de vue sur la pièce, et des anecdotes théâtrales fort intéressantes.
merci à Perrine Carpentier qui a permis cette rencontre.
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