jeudi 19h - vendredi et samedi 21h - dimanche 15h
durée 1h
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J’admire l’aisance avec laquelle tu prends des décisions catastrophiques
Jean Pierre Brouillaud
Mise en scène de
Eric Verdin
Avec Mathilde
Lebrequier et Renaud Danner
Déjà le titre de la pièce est « so chic » !
« Tu seras
caissière ma fille ! tu veux être balayeur mon fils ? » voilà ce
que les gamins entendent lorsqu’ils rapportent les notes désastreuses à la
maison !
François Durville,
est au chômage, avocat brillant, mais son Cabinet a mis la clé sous la porte,
ses collègues ont réussi à se recaser dans un autre Cabinet, mais lui, que
fait-il à présent ? Il est « Agent de propreté urbaine », à la Mairie de Paris quand même !
Orianne, son Universitaire
d’épouse, est catastrophée ! Avocat et maintenant balayeur, car c’est
quand même bien le terme exact du nouveau métier de François. Vous aurez
remarqué que depuis quelques années, on est gardien d’immeuble (concierge),
ingénieur des sols (balayeurs, gens de ménage), on se croirait à l’époque des
Précieuses Ridicules !
Là le couple est au
bord de l’implosion, que vont penser les amis, la famille, ils n’ont pas d’enfant,
c’est aussi là que le bât blesse, la société rejette les « sans enfants »,
les méprise et Orianne ressent tout ça. Pour l’heure elle s’inquiète du
revirement de son mari. François est comme le financier de la fable de La Fontaine , il entend
chanter nuit et jour non pas le savetier, mais le balayeur africain de son
quartier, ils prennent le café ensemble, discutent, la décision est vite prise,
François change de métier !
C’est aussi une
fable bien caustique qui nous est présentée, nous vivons dans le « paraître »,
François est heureux de son nouveau job, il aime Orianne, que va-t-il leur
arriver ? Réussira-t-il à la convaincre ? Mais Orianne a un atout
dans son sac.
Voilà une pièce qui
nous interroge et nous faire rire et sourire grâce à Mathilde Lebrequier et
Renaud Danner et la mise en scène chorégraphique de Eric Verdin.
« Il n’y a pas
de sot métier, il n’y a que de sottes gens », c’était la phrase que j’avais
sur mon cahier d’écolière…
Anne Delaleu
14 décembre 2018
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