La mise en scène de Gilles Bouillon, inventive, pleine de fantaisie et de gags, nous emporte dans un tourbillon et ne nous fait pas oublier, que Labiche nous fait rire certes, mais ses portraits de bourgeois de Paris ou province sont dessinés au vitriol.
Fadinard
jeune rentier, est tout heureux, le jour de ses noces est enfin arrivé, il se
prépare à épouser sa chère Hélène fille de Nonancourt pépiniériste, mais Cocotte,
vient de se régaler au bois de Vincennes d’un chapeau de paille, pour dédommager
la dame, il lui a lancé 20 francs ou 20 sous… Hélas, l’amant de cette dernière
ne l’entend pas de cette oreille et parvient avec elle à s’introduire de force
chez le jeune homme, non pas pour un remboursement mais pour qu’il achète un
chapeau identique sous peine de représailles !
Nous
voilà pris dans une course infernale, « partons »,
« courons », toute la comédie est là, quiproquos, poursuites, le
pauvre Fadinard, suivie par toute la noce, qui ne comprend pas bien où ils
mettent les pieds, confondant la boutique de la modiste avec la mairie, prenant
la salle à manger de la Baronne pour l’auberge…
(MENTIONS OBLIGATOIRES : PHOTOS LIBRES DE DROITS
COPYRIGHT / F. BERTHON)
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Les comédiens sont heureux de jouer, les décors sont astucieux (chez Fadinard un papier peint à fleurs ou à motifs de cheval, chez la Baronne, une partition de musique est en fond, chez la modiste, des motifs de chapeaux), les costumes sont beaux. Tout ceci accompagné de musique comme toujours chez Labiche.
Quel
beau chapeau que voilà ! Je vous invite à courir l’essayer à la Tempête !
je suis ravie que tu es passé une bonne soirée aussi avec ce beau chapeau!bises!
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