samedi 22 octobre 2011

Le dindon - La Tempête


Georges Feydeau

Théâtre de La Tempête

Vladimir Ant : Jean, gérant, commissaire
Pierre-Alain Chapuis : Vatelin
Eddie Chignara : Pontagnac
Bernadette Le Saché : Mme Pinchard
Pierre Lefebvre : Victor
Guillaume Marquet : Rédillon
Florence Müller : Clotilde Pontagnac
Patrick Paroux : Pinchard
Alix Poisson : Lucienne Vatelin
Juliette Poissonnier : Armandine
Mila Savic : Maggy Soldignac


Gros succès de la saison passée, avec nominations aux « Molières » à l’appui. Molière du Jeune Talent masculin décerné à Guillaume Marquet dans le rôle de Rédillon.

Les comédiens débordent d’énergie, pas de temps mort, la mise en scène de Philippe Adrien est innovante. Bonne idée de nous faire découvrir par le jeu des lumières et des portes qui vont et viennent sur le plateau tournant, la charmante Lucienne Vatelin, poursuivie dans la rue par cet imbécile de Pontagnac !
L’histoire est simple, quoique… un séducteur poursuit une jeune femme jusque dans son appartement, le mari entre à l’appel de sa femme et Pontagnac découvre qu’il est dans l’appartement d’un de ses amis de Cercle ! De plus l’épouse de Pontagnac s’invite chez les Vatelin, en pleine forme, alors que son mari l’avait fait passer pour une infirme, ne pouvant se déplacer de chez eux !
 Vatelin s’amuse de la situation, mais voilà, qu’une maîtresse Outre-Manche foldingue survient brusquement et lui rappelle leurs folles nuits à Londres, elle exige de le revoir encore ou elle dit tout à son mari, qui lui-même court la gueuse dans un hôtel habillé en lapin… et c’est sans compter sur les deux épouses qui ont bien l’intention de ne pas se laisser faire ! Il y a aussi le soupirant de Lucienne, Rédillon, jeune homme qui brûle la chandelle par les deux bouts et voudrait tant parvenir à ses fins avec l’objet de ses vœux et quand le moment arrive, il est en … panne ! Ajoutez à cela un couple, lui ancien militaire obsédé et sa femme sourde comme un pot et ne comprend que lorsque son mari articule en muet ,  tout ce petit monde dans l’hôtel plus que borgne, secouez le tout et vous aurez un bon moment de rigolade. La mécanique Feydeau est toujours bien rodée.
Par contre, quelques réserves, j’ai trouvé l’artillerie un peu lourde, assez cru, scènes de fesses pas très fines, certes ça parle de coucheries, de tromperies, de cocus, mais bon c’est Feydeau et c’est plus léger. Mais c’est le parti pris du metteur en scène.

1 commentaire:

  1. ça y est , j'ai vu ce Dindon!
    Et finalement, des 3 ou 4 mises en scènes de cette pièce que j'avais déjà pu voir, celui ci restera comme le "meilleur décor" et le "meilleure lumière" de mon petit palmarès personnel.
    Bises

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